Les quatre artistes s'étaient enduits le visage de peinture rouge et s'étaient allongés près d'un carrefour très fréquenté de Goma pour protester contre les massacres dans le Kasaï et à Beni.
Selon une source proche du dossier, les quatre artistes sont sous le coup d'un mandat d'arrêt provisoire, soupçonnés de faits de « rébellion » et incitation à la désobéissance civile.
« Le procureur a demandé à ses agents de transférer ces quatre artistes à la prison centrale de Munzenze. Nous avons été à la prison pour voir les conditions de détention car les prisons au Congo sont un mouroir. Le procureur a indiqué qu’il doit traiter leur dossier lundi », précise Ghislain Muhiwa, membre de la Lucha.
Selon lui, pour l’instant, les quatre hommes ne font pas officiellement l’objet de poursuites. « Pour la Lucha, cette situation n’est pas normale. Les artistes ne faisaient que s’exprimer, rappelle Ghislain Muhiwa. Le service de sécurité s’en prend à des gens qui sont non violents, qui n’ont rien fait de mal, qui ont juste exprimé leur ras-le-bol par rapport à la situation en cours au Kasaï. Ils ne doivent pas être emprisonnés. Au contraire, le gouvernement devrait prendre des mesures pour leur donner plus d’espace d’expression et surtout trouver des solutions aux problèmes au Kasaï, à Beni et partout au Congo. »
Samedi soir, ni le maire de Goma, ni le gouverneur de la province n'avaient pu être joints.
Selon une source proche du dossier, les quatre artistes sont sous le coup d'un mandat d'arrêt provisoire, soupçonnés de faits de « rébellion » et incitation à la désobéissance civile.
« Le procureur a demandé à ses agents de transférer ces quatre artistes à la prison centrale de Munzenze. Nous avons été à la prison pour voir les conditions de détention car les prisons au Congo sont un mouroir. Le procureur a indiqué qu’il doit traiter leur dossier lundi », précise Ghislain Muhiwa, membre de la Lucha.
Selon lui, pour l’instant, les quatre hommes ne font pas officiellement l’objet de poursuites. « Pour la Lucha, cette situation n’est pas normale. Les artistes ne faisaient que s’exprimer, rappelle Ghislain Muhiwa. Le service de sécurité s’en prend à des gens qui sont non violents, qui n’ont rien fait de mal, qui ont juste exprimé leur ras-le-bol par rapport à la situation en cours au Kasaï. Ils ne doivent pas être emprisonnés. Au contraire, le gouvernement devrait prendre des mesures pour leur donner plus d’espace d’expression et surtout trouver des solutions aux problèmes au Kasaï, à Beni et partout au Congo. »
Samedi soir, ni le maire de Goma, ni le gouverneur de la province n'avaient pu être joints.
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