La dette publique du Sénégal, estimée par la Cour des comptes à 99,7 % du PIB en 2023, a été réévaluée à 119 % du PIB pour 2024 selon un rapport de la banque Barclays. Ce nouveau chiffre place le Sénégal en tête des pays les plus endettés du continent africain. Interrogé sur cette situation, lors de l'émission Grand Jury du dimanche (GDD) sur la Rfm, de ce 21 septembre, Thierno Lô, président de l’Alliance pour la Paix et le Débat (APD), a surpris en déclarant ne pas voir de problème dans ce niveau d’endettement. « Je ne suis pas émerveillé par les histoires de dettes ou de déficit parce que tous les pays sont endettés », a-t-il affirmé.
Pour l’ancien ministre de l’Environnement sous le régime de Me Abdoulaye Wade, la question centrale n’est pas le montant de la dette, mais son utilisation : « Qu’avons-nous fait de cet endettement ? Avons-nous investi dans des secteurs productifs ? Avons-nous réussi à développer un de nos secteurs grâce à ces emprunts ? C’est ce qui m’intéresse ».
Selon lui, la réponse à ces questions est claire : « Nous avons eu des régimes qui se sont succédé, mais ils n’ont jamais fait d’investissements rentables ou structurants. Les investissements ont été réalisés sur la base de la gestion d’une clientèle politique. Les projets étaient destinés à satisfaire un électorat, non à développer le pays ».
Il en déduit trois problèmes majeurs : « D’une part, les projets ne sont pas prioritaires. Deuxièmement, ils n’ont pas été évalués. Troisièmement, ce sont des projets qui n’ont servi à grand-chose ».
L’ancien parlementaire, qui a également présidé le conseil d’administration du Sen’Ter et travaillé aux côtés de l’ancien président Macky Sall, a estimé cependant que ce dernier restera incontournable en matière d’infrastructures : « D’ici 10 ans, personne ne pourra réaliser plus d’investissements que Macky Sall. Parce que Macky a copié sur le Président Wade, qui avait lui-même insisté sur les infrastructures, quitte à s’opposer à l’Union européenne ».
Pour l’ancien ministre de l’Environnement sous le régime de Me Abdoulaye Wade, la question centrale n’est pas le montant de la dette, mais son utilisation : « Qu’avons-nous fait de cet endettement ? Avons-nous investi dans des secteurs productifs ? Avons-nous réussi à développer un de nos secteurs grâce à ces emprunts ? C’est ce qui m’intéresse ».
Selon lui, la réponse à ces questions est claire : « Nous avons eu des régimes qui se sont succédé, mais ils n’ont jamais fait d’investissements rentables ou structurants. Les investissements ont été réalisés sur la base de la gestion d’une clientèle politique. Les projets étaient destinés à satisfaire un électorat, non à développer le pays ».
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