La pandémie de coronavirus n’a pas eu d’impact significatif sur les chiffres puisque 2020 représente la neuvième année de hausse continue des déplacements forcés dans le monde.
Tous les facteurs qui poussent les gens à fuir ont continué au même rythme l’an dernier, guerres, persécutions et autres discriminations. Ce qui s’est aggravé et à cause du coronavirus, ce sont les conditions de vie des réfugiés.
En Afrique, l’un des exemples les plus frappants est l’Ouganda, le pays du continent qui accueille le plus grand nombre d’entre eux. Ils doivent faire face à une insécurité alimentaire grandissante et sont obligés de réduire la quantité et la fréquence de leur repas.
Parmi les autres enseignements du rapport du HCR, l’augmentation des déplacés à l’intérieur de leur propre pays. C’est particulièrement flagrant dans les pays du Sahel central, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Des pays où les populations fuient devant la menace terroriste.
« Au Sahel, notamment le Sahel central, on a vu encore l’année dernière des déplacements de populations principalement vers l’intérieur de leur propre pays. C’est une des situations qui nous inquiètent le plus au monde, du fait aussi de la rapidité des déplacements. C’est la région dans le monde où actuellement le nombre de personnes déplacés augmente le plus rapidement. »
Autre point d’inquiétude majeure selon le HCR, la République centrafriciane. Les violences de 2020 ont entrainé des déplacements importants à l’intérieur du pays mais aussi en direction de la RDC voisine. Les réfugiés se retrouvent dans des zones reculées du nord du pays, des secteurs difficiles d’accès pour les équipes humanitaires.
« En RCA, des personnes ont été obligées de fuir suite à de nouvelles violences à l’intérieur dans leur propre pays mais aussi vers les pays voisins, et principalement la RDC. Donc là aussi de nouveaux mouvements de population et un besoin d’accès humanitaire… »
Tous les facteurs qui poussent les gens à fuir ont continué au même rythme l’an dernier, guerres, persécutions et autres discriminations. Ce qui s’est aggravé et à cause du coronavirus, ce sont les conditions de vie des réfugiés.
En Afrique, l’un des exemples les plus frappants est l’Ouganda, le pays du continent qui accueille le plus grand nombre d’entre eux. Ils doivent faire face à une insécurité alimentaire grandissante et sont obligés de réduire la quantité et la fréquence de leur repas.
Parmi les autres enseignements du rapport du HCR, l’augmentation des déplacés à l’intérieur de leur propre pays. C’est particulièrement flagrant dans les pays du Sahel central, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Des pays où les populations fuient devant la menace terroriste.
« Au Sahel, notamment le Sahel central, on a vu encore l’année dernière des déplacements de populations principalement vers l’intérieur de leur propre pays. C’est une des situations qui nous inquiètent le plus au monde, du fait aussi de la rapidité des déplacements. C’est la région dans le monde où actuellement le nombre de personnes déplacés augmente le plus rapidement. »
Autre point d’inquiétude majeure selon le HCR, la République centrafriciane. Les violences de 2020 ont entrainé des déplacements importants à l’intérieur du pays mais aussi en direction de la RDC voisine. Les réfugiés se retrouvent dans des zones reculées du nord du pays, des secteurs difficiles d’accès pour les équipes humanitaires.
« En RCA, des personnes ont été obligées de fuir suite à de nouvelles violences à l’intérieur dans leur propre pays mais aussi vers les pays voisins, et principalement la RDC. Donc là aussi de nouveaux mouvements de population et un besoin d’accès humanitaire… »
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