Les députés sénégalais se sont réunis en séance plénière le lundi 10 février pour examiner deux projets de loi relatifs au secteur financier : à savoir la réglementation bancaire et de la microfinance.
Lors des échanges, le député Abdou Karim Sall, ancien directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a soulevé plusieurs enjeux liés aux services financiers numériques, aux pratiques bancaires controversées et aux nano-crédits.
Le député-maire a insisté sur l’essor fulgurant du mobile money au Sénégal, révélant que " plus de 14 millions de comptes sont détenus par les Sénégalais." Il a souligné que "les opérateurs de télécommunications se comportent aujourd’hui comme des banques électroniques, facilitant d’importantes transactions financières via leurs plateformes."
L’élu a notamment cité Wave, l’un des principaux acteurs du mobile money, appelant à une régulation plus stricte par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). Selon lui, le contrôle des SMS échangés lors des transactions financières reste une problématique majeure. « Si Wave n’est pas régulé par l’ARTP, il n’y a aucune possibilité de contrôle sur les SMS qui sont transmis à partir de leur plateforme, soit en direction des opérateurs ou directement vers les utilisateurs », a-t-il alerté.
Harcèlement des clients par la SGBS
Abdou Karim Sall a également dénoncé les pratiques de la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS), accusée "d'harceler ses clients avec des questionnaires intrusifs de déclarations de patrimoine. Si vous tardez à répondre, votre compte est bloqué." Il a souligné que ces pratiques mènent au blocage des comptes en cas de non-réponse rapide.
« Ce n’est pas normal, ce n’est pas acceptable. Il faut que la SGBS reste à sa place, car il existe une autorité dédiée pour recevoir les déclarations de patrimoine des assujettis », a-t-il martelé.
Le député a enfin attiré l’attention sur le phénomène des nano-crédits, qui affecte particulièrement les femmes commerçantes dans les marchés. Il a dénoncé des taux d’intérêt exorbitants pratiqués par certains prêteurs informels, expliquant que des sommes de 100.000 francs CFA prêtées doivent être remboursées à 120.000 francs CFA, soit un taux d’intérêt de 20% sur des délais très courts.
« Les femmes dans les marchés sont épuisées par cette pratique. Il faut mettre un terme à ça. Il faut que ce soit réglé », a-t-il plaidé.
Lors des échanges, le député Abdou Karim Sall, ancien directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a soulevé plusieurs enjeux liés aux services financiers numériques, aux pratiques bancaires controversées et aux nano-crédits.
Le député-maire a insisté sur l’essor fulgurant du mobile money au Sénégal, révélant que " plus de 14 millions de comptes sont détenus par les Sénégalais." Il a souligné que "les opérateurs de télécommunications se comportent aujourd’hui comme des banques électroniques, facilitant d’importantes transactions financières via leurs plateformes."
L’élu a notamment cité Wave, l’un des principaux acteurs du mobile money, appelant à une régulation plus stricte par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). Selon lui, le contrôle des SMS échangés lors des transactions financières reste une problématique majeure. « Si Wave n’est pas régulé par l’ARTP, il n’y a aucune possibilité de contrôle sur les SMS qui sont transmis à partir de leur plateforme, soit en direction des opérateurs ou directement vers les utilisateurs », a-t-il alerté.
Harcèlement des clients par la SGBS
Abdou Karim Sall a également dénoncé les pratiques de la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS), accusée "d'harceler ses clients avec des questionnaires intrusifs de déclarations de patrimoine. Si vous tardez à répondre, votre compte est bloqué." Il a souligné que ces pratiques mènent au blocage des comptes en cas de non-réponse rapide.
« Ce n’est pas normal, ce n’est pas acceptable. Il faut que la SGBS reste à sa place, car il existe une autorité dédiée pour recevoir les déclarations de patrimoine des assujettis », a-t-il martelé.
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