Ce 22 juin marque la date anniversaire de la décision du président Macky Sall de procéder au retrait des enfants de la rue. Un an après, le Groupe de la Société Civile et des Partenaires Techniques et Financiers pour la Protection des Enfants (GSCPTFPE) qui tire un bilan mitigé, exige «un plan d’actions réel pour arriver au retrait des enfants de la rue».
«Au jour d’aujourd’hui, un peu plus d’un millier d’enfants ont été retirés de la rue suite à la déclaration du président en 2016 sur un total d’un peu plus de 30.000 enfants qui sont dans les rues de Dakar seulement. Et, je ne parle pas des autres régions. Donc, le bilan est mitigé», dresse Anta Fall de l’ONG (Organisation Non Gouvernementale) Save the children.
Selon elle, «cette génération d’enfants est aujourd’hui livrée à elle-même dans la mesure où même l’éducation islamique qui est supposée leur être donnée, ne l’est pas, dans la majorité des cas ».
«Cette génération, dans vingt (20), trente (30) ans, qu’est-ce qu’elle va donner sans éducation religieuse, sans éducation formelle, sans apprentissage ?... », s’interroge-t-elle par ailleurs.
GSCPTFPE est d’avis qu’il «est vraiment temps qu’un plan d’actions réel soit mis en œuvre pour arriver au retrait des enfants de la rue».
«Au jour d’aujourd’hui, un peu plus d’un millier d’enfants ont été retirés de la rue suite à la déclaration du président en 2016 sur un total d’un peu plus de 30.000 enfants qui sont dans les rues de Dakar seulement. Et, je ne parle pas des autres régions. Donc, le bilan est mitigé», dresse Anta Fall de l’ONG (Organisation Non Gouvernementale) Save the children.
Selon elle, «cette génération d’enfants est aujourd’hui livrée à elle-même dans la mesure où même l’éducation islamique qui est supposée leur être donnée, ne l’est pas, dans la majorité des cas ».
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