Venu apporter son soutien à Madiambal Diagne, convoqué ce vendredi à la Sûreté urbaine de Dakar, Moïse Sarr s'est exprimé sur la révocation de Barthélémy Dias de son poste de maire de Dakar. L'ancien secrétaire d'État chargé des Sénégalais de l'extérieur a fermement dénoncé cet acte, qu'il considère comme une forme d'acharnement politique visant un adversaire.
"Barthélémy, quoi qu'on puisse en dire, est une figure politique de premier plan. Le priver de ses fonctions ou chercher à l'écarter ne fait que révéler une stratégie visant à faciliter certaines manœuvres politiques. On peut tenter de faire tomber Barthélémy aujourd'hui, mais demain, il y en aura mille autres. Nous vivons dans une République démocratique, et toute tentative de neutraliser un adversaire, au lieu de renforcer la démocratie, est inacceptable. Nous, au sein de Nouvelle Responsabilité et de la coalition Jamm ak Njarin, dénoncerons avec vigueur de telles pratiques", a déclaré Moïse Sarr.
L'ex-secrétaire d'État a également critiqué le régime en place pour son obsession à réduire les opposants au silence, plutôt que de se concentrer sur les priorités sociales des populations.
"Il existe une véritable chasse aux opposants. On cherche à les briser coûte que coûte. Ce qui est d'autant plus regrettable, c'est que ceux qui agissent ainsi sont des jeunes qui, il n'y a pas si longtemps, prônaient la défense des libertés et accusaient frontalement le régime précédent. Ces méthodes sont inacceptables et contraires à nos principes démocratiques", a-t-il affirmé.
Moïse Sarr a aussi appelé à préserver les fondements républicains du pays. "Nous sommes dans un État de droit. La justice doit demeurer indépendante, et les forces de défense et de sécurité doivent rester républicaines. Malheureusement, certaines pratiques actuelles menacent ces valeurs essentielles", a-t-il ajouté.
Enfin, Moïse Sarr a invité les forces politiques et les acteurs de la société civile à se mobiliser pour faire face aux dérives du pouvoir.
"Il est impératif que nous, les acteurs politiques et les forces vives de la nation, nous levions pour appeler à un sursaut. Les membres du pouvoir doivent comprendre qu’ils ont été élus pour répondre aux besoins sociaux et aux préoccupations légitimes des citoyens, et non pour faire taire leurs opposants ou museler les voix dissidentes par des convocations et des procès arbitraires", a-t-il martelé.
"Barthélémy, quoi qu'on puisse en dire, est une figure politique de premier plan. Le priver de ses fonctions ou chercher à l'écarter ne fait que révéler une stratégie visant à faciliter certaines manœuvres politiques. On peut tenter de faire tomber Barthélémy aujourd'hui, mais demain, il y en aura mille autres. Nous vivons dans une République démocratique, et toute tentative de neutraliser un adversaire, au lieu de renforcer la démocratie, est inacceptable. Nous, au sein de Nouvelle Responsabilité et de la coalition Jamm ak Njarin, dénoncerons avec vigueur de telles pratiques", a déclaré Moïse Sarr.
L'ex-secrétaire d'État a également critiqué le régime en place pour son obsession à réduire les opposants au silence, plutôt que de se concentrer sur les priorités sociales des populations.
"Il existe une véritable chasse aux opposants. On cherche à les briser coûte que coûte. Ce qui est d'autant plus regrettable, c'est que ceux qui agissent ainsi sont des jeunes qui, il n'y a pas si longtemps, prônaient la défense des libertés et accusaient frontalement le régime précédent. Ces méthodes sont inacceptables et contraires à nos principes démocratiques", a-t-il affirmé.
Moïse Sarr a aussi appelé à préserver les fondements républicains du pays. "Nous sommes dans un État de droit. La justice doit demeurer indépendante, et les forces de défense et de sécurité doivent rester républicaines. Malheureusement, certaines pratiques actuelles menacent ces valeurs essentielles", a-t-il ajouté.
Enfin, Moïse Sarr a invité les forces politiques et les acteurs de la société civile à se mobiliser pour faire face aux dérives du pouvoir.
"Il est impératif que nous, les acteurs politiques et les forces vives de la nation, nous levions pour appeler à un sursaut. Les membres du pouvoir doivent comprendre qu’ils ont été élus pour répondre aux besoins sociaux et aux préoccupations légitimes des citoyens, et non pour faire taire leurs opposants ou museler les voix dissidentes par des convocations et des procès arbitraires", a-t-il martelé.
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