La contestation interne au Parti Socialiste (PS) prend un tournant judiciaire. Une frange significative de militants et de cadres, regroupés autour de l’« Initiative pour la refondation du Parti socialiste », remet frontalement en cause la légitimité de l’équipe dirigeante menée par Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale intérimaire depuis juillet 2019.
Les frondeurs envisagent de porter l’affaire devant la justice, rapporte Les Echos. Une procédure judiciaire serait à l’étude, avec l’intention de mandater Me El Hadji Diouf, figure bien connue du barreau, pour déposer une plainte assortie d’un dossier appuyé par des signatures de militants exigeant la démission de la direction en place. Toutefois, ce dépôt tarde à se concrétiser, l’avocat étant indisponible pour le moment.
Ce contretemps n’a pas entamé la détermination du groupe dissident. Une réunion d’urgence, tenue en ligne le 2 juillet, a permis de maintenir la pression et de planifier les prochaines étapes. L’objectif affiché est clair : empêcher toute tenue des réunions statutaires du Bureau Politique (BP) et du Secrétariat Exécutif National (SEN), que les contestataires estiment désormais « illégitimes et illégales ».
« La confrontation est l’option privilégiée par les militants », déclare un responsable du mouvement, cité par Les Échos, avant de lancer un avertissement sans détour : « Les membres illégaux et illégitimes du BP et du SEN qui s’aventureront à répondre par leur présence à une convocation sont avertis. »
Les frondeurs envisagent de porter l’affaire devant la justice, rapporte Les Echos. Une procédure judiciaire serait à l’étude, avec l’intention de mandater Me El Hadji Diouf, figure bien connue du barreau, pour déposer une plainte assortie d’un dossier appuyé par des signatures de militants exigeant la démission de la direction en place. Toutefois, ce dépôt tarde à se concrétiser, l’avocat étant indisponible pour le moment.
Ce contretemps n’a pas entamé la détermination du groupe dissident. Une réunion d’urgence, tenue en ligne le 2 juillet, a permis de maintenir la pression et de planifier les prochaines étapes. L’objectif affiché est clair : empêcher toute tenue des réunions statutaires du Bureau Politique (BP) et du Secrétariat Exécutif National (SEN), que les contestataires estiment désormais « illégitimes et illégales ».
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