Pendant des années Isaak Kamali a savamment utilisé les frontières et sa double nationalité pour éviter de devoir rendre des comptes. Naturalisé français en 2002, il ne sera pas extradé au Rwanda où il est pourtant condamné, en 2003, à la peine de mort par contumace. La France refusant d'extrader ses ressortissants.
Selon le communiqué du parquet national antiterroriste (PNAT), il est reproché à Isaac Kamali, 72 ans, « son implication dans le génocide des Tutsis commis en 1994 au Rwanda, notamment sur le ressort de la préfecture de Gitarama ».
Vers un procès
Sa mise en examen jeudi 16 septembre pour « génocide » et « crimes contre l'humanité » pourrait ouvrir la voie à un procès en France d'Isaak Kamali, même si pour le moment, en raison de son état de santé, il a été placé sous contrôle judiciaire et non pas incarcéré.
D'après les investigations des enquêteurs français, Isaak Kamali aurait activement participé au massacre de milliers de Rwandais tutsis et hutus modérés en tant qu'agent du ministère des Travaux publics et de l'énergie, le Minitrape.
Enquête
Au printemps 1994, il est soupçonné d'avoir aidé à l'organisation de tueries en fournissant des moyens matériels, notamment des véhicules, aux milices extrémistes. Il aurait également lui-même participé à certaines exactions. Selon l'ONU, le génocide a fait plus de 800 000 morts.
Une information judiciaire avait été ouverte en 2009 à Paris après une plainte du Collectif des parties civiles du Rwanda (CPCR). Selon le Parquet national antiterroriste (PNAT), plusieurs commissions rogatoires ont été adressées au Rwanda, au Mali et au Bénin dans le cadre de cette enquête. Les investigations, menées par l'Office de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), ont donné lieu à plusieurs déplacements au Rwanda.
Entendu par un juge d'instruction, le génocidaire présumé a contesté les faits qui lui sont reprochés.
Selon le communiqué du parquet national antiterroriste (PNAT), il est reproché à Isaac Kamali, 72 ans, « son implication dans le génocide des Tutsis commis en 1994 au Rwanda, notamment sur le ressort de la préfecture de Gitarama ».
Vers un procès
Sa mise en examen jeudi 16 septembre pour « génocide » et « crimes contre l'humanité » pourrait ouvrir la voie à un procès en France d'Isaak Kamali, même si pour le moment, en raison de son état de santé, il a été placé sous contrôle judiciaire et non pas incarcéré.
D'après les investigations des enquêteurs français, Isaak Kamali aurait activement participé au massacre de milliers de Rwandais tutsis et hutus modérés en tant qu'agent du ministère des Travaux publics et de l'énergie, le Minitrape.
Enquête
Au printemps 1994, il est soupçonné d'avoir aidé à l'organisation de tueries en fournissant des moyens matériels, notamment des véhicules, aux milices extrémistes. Il aurait également lui-même participé à certaines exactions. Selon l'ONU, le génocide a fait plus de 800 000 morts.
Une information judiciaire avait été ouverte en 2009 à Paris après une plainte du Collectif des parties civiles du Rwanda (CPCR). Selon le Parquet national antiterroriste (PNAT), plusieurs commissions rogatoires ont été adressées au Rwanda, au Mali et au Bénin dans le cadre de cette enquête. Les investigations, menées par l'Office de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH), ont donné lieu à plusieurs déplacements au Rwanda.
Entendu par un juge d'instruction, le génocidaire présumé a contesté les faits qui lui sont reprochés.
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