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SAR : les graves accusations de Samuel Sarr qui mouillent le président Sall

« Autant que je sache, nous avons bénéficié des privilèges relatifs à nos positions (Premier ministre ou président de l’Assemblée nationale. Ce qui est tout à fait normal. Cela n’a rien à voir avec la corruption ou le détournement de fonds » s’expliquait le président Sall sur l’origine de ses biens. Prenant la balle au rebond, l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr s’inscrit en porte à faux et le cite dans l’affaire de la Société Africaine de Raffinage (SAR) où le successeur de Wade ne serait pas « exempt de tout reproche » dans le « dilapidage » des près de 10 milliards qui ont valu à l'ancien ministre d'être convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC).



SAR : les graves accusations de Samuel Sarr qui mouillent le président Sall
L’Inspection générale d’Etat (IGE), dans un de ses rapports suite à une mission d'audit à la SAR a déniché un « trou » monstre de près de 10 milliards de F CFA,  9,7 milliards pour être exact qui seraient « encaissés » par l’Etat du Sénégal.

Un « détournement de deniers publics » et l’une des causes des problèmes énergétiques que rencontrent le pays dans lequel le président Sall serait « mêlé ».

Du moins à en croire Samuel Sarr qui accuse, « la décision majeure prise en 2007 par le chef de l’Etat sortant Wade en accord avec son premier ministre d’alors président de la République d’aujourd’hui, Macky Sall concernant la raffinerie a été l’augmentation des parts de l’Etat dans le capital à hauteur de 65 % ».

Pis, « au moment où les principaux actionnaires quittaient l’entreprise en laissant une ardoise de 89 milliards de dettes », enfonce le responsable libéral sur les colonnes du journal « l’observateur ».


Vendredi 23 Août 2013 - 11:25


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