Un incroyable feuilleton judiciaire secoue la paisible station balnéaire de Saly Portudal. L'international sénégalais Papy Djilobodji traîne en justice son propre vigile, Amdy Diagne, accusé d'avoir loué sa villa sans autorisation. Une affaire digne d'un scénario de film, désormais entre les mains du tribunal de grande instance de Mbour.
Selon les informations de L'Observateur, tout commence en 2018. Amdy Diagne est recruté comme vigile par le footballeur, avec un salaire convenu de 160 000 FCFA par mois. Mais, affirme-t-il à la barre, seul le premier mois lui aurait été payé. Malgré les relances et le silence prolongé de son employeur, Diagne dit être resté en poste pendant sept longues années, sans jamais toucher de salaire.
Au bout, en octobre 2024, le vigile franchit une ligne rouge. Il signe un contrat de location de deux ans avec des joueurs du club Amitié FC, leur cédant l'usage de la villa pour 700 000 FCFA mensuels. Objectif : récupérer, à sa manière, les 13 millions de francs CFA qu'il estime lui être dus. Une décision qui lui vaudra bien plus que des reproches.
Quand Papy Djilobodji découvre la manœuvre en mai 2025, il tente d'abord de reprendre possession des clés. Refus catégorique de Diagne, qui exige son dû avant toute restitution. L'affaire s'envenime : plainte, arrestation, puis incarcération du vigile à la prison de Mbour.
Face aux juges, Djilobodji affirme que son ex-employé aurait déjà perçu 5,6 millions FCFA via ces locations, sans compter les revenus générés par d'autres séjours touristiques antérieurs. Le procureur, lui, réclame l'application stricte de la loi.
Le verdict est attendu le mardi 3 juin. En attendant, cette affaire soulève une question brûlante : jusqu'où peut aller un salarié pour se faire justice lui-même ?
Selon les informations de L'Observateur, tout commence en 2018. Amdy Diagne est recruté comme vigile par le footballeur, avec un salaire convenu de 160 000 FCFA par mois. Mais, affirme-t-il à la barre, seul le premier mois lui aurait été payé. Malgré les relances et le silence prolongé de son employeur, Diagne dit être resté en poste pendant sept longues années, sans jamais toucher de salaire.
Au bout, en octobre 2024, le vigile franchit une ligne rouge. Il signe un contrat de location de deux ans avec des joueurs du club Amitié FC, leur cédant l'usage de la villa pour 700 000 FCFA mensuels. Objectif : récupérer, à sa manière, les 13 millions de francs CFA qu'il estime lui être dus. Une décision qui lui vaudra bien plus que des reproches.
Quand Papy Djilobodji découvre la manœuvre en mai 2025, il tente d'abord de reprendre possession des clés. Refus catégorique de Diagne, qui exige son dû avant toute restitution. L'affaire s'envenime : plainte, arrestation, puis incarcération du vigile à la prison de Mbour.
Face aux juges, Djilobodji affirme que son ex-employé aurait déjà perçu 5,6 millions FCFA via ces locations, sans compter les revenus générés par d'autres séjours touristiques antérieurs. Le procureur, lui, réclame l'application stricte de la loi.
Le verdict est attendu le mardi 3 juin. En attendant, cette affaire soulève une question brûlante : jusqu'où peut aller un salarié pour se faire justice lui-même ?
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