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Santé : Le COMES exige instamment le paiement intégral des arriérés de bourses, le remboursement des frais d’inscriptions des DES



Santé : Le COMES exige instamment le paiement intégral des arriérés de bourses, le remboursement des frais d’inscriptions des DES
Les médecins en spécialisation communément appelés DES, titulaires d’un diplôme de Docteur d’État en médecine, ont, dans une lettre adressée au ministre de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS), dénoncé leurs conditions précaires. Ecartés dans le cadre du paiement des primes de motivations Covid-19 destinées aux agents des Établissements Publics de Santé (EPS) du MSAS, ils exigent instamment le paiement intégral des arriérés de bourses, le remboursement des frais d’inscriptions des DES non boursiers ainsi que la prise en compte de ses membres dans la liste des primes de motivation Covid-19. 

Malgré le travail qu’ils font dans les services comme la « réanimation des centres hospitaliers régionaux (CHR) de Kaolack, Fatick et Ziguinchor ; des services de pédiatrie des CHR de Kaolack et Sédhiou ; et du service de cardiologie du CHR de Kolda », ect, les DES déplorent le manque de considération lié à « l’absence de statut », source de « divers problèmes qui entravent leur épanouissement ».  

Dans leur missive, ils ont tenu à attirer l’attention du ministre, Abdoulaye Diouf Sarr, sur le fait qu’ils n’ont pas attendu son « appel à candidature pour s’impliquer corps et âme dans la lutte contre le Covid-19 au risque de leur vie et/ou de leur santé pour honorer leur serment d’Hippocrate ». 

« Le COMES prend l’opinion en témoin et exige instamment le paiement intégral des arriérés de bourses, le remboursement des frais d’inscriptions des DES non boursiers ainsi que la prise en compte de ses membres dans la liste des primes de motivation Covid-19. Il vous suggère aussi vivement la réparation des injustices et irrégularités susmentionnées par l’adoption du projet de statut du DES dans des délais raisonnables », lit-on dans la note.

Ces blouses blanches, qui sont « des époux, épouses, pères et mères de famille », disent « ne pas comprendre le traitement qui leur est réservé ». Ainsi, ils dénoncent avec la dernière énergie « le manque de moyen de protection lors des gardes aux urgences ; l’absence d’un statut définissant leurs droits et obligations ; l’absence de couverture maladie pour eux et leurs familles (conjoint, enfants) ; le nombre dérisoire de bourses de spécialisation accordé chaque année ; les retards récurrents constatés dans le paiement des bourses. Pour preuve, l’allocation du mois de décembre 2019 a été payée le 27 mars 2020 et jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, la régularisation des mois de janvier, février, mars et avril 2020 n’est pas effective ; le non remboursement des frais d’inscription des non boursiers ; le défaut de prise en compte dans l’allocation des primes de risque et de motivation hospitalière alors qu’ils contribuent pleinement à la création des richesses ». 

Non sans déplorer contre : « la lettre du DAGE (du ministère de la Santé) les excluant tout bonnement des agents de santé du Sénégal. Cette fois-ci la pilule est trop grosse pour passer ! Loin d’être une question d’argent - si tel était le cas, ils se seraient manifestés d’ores et déjà pour les 4 mois d’arriérés de bourse qui équivalent à 1.200.000 FCFA par personne », ont-t-ils précisé. Avant d’ajouter : « Ceci relève d’un souhait de recouvrer leur dignité mais surtout, la considération et le respect de leurs autorités de tutelle et des administrateurs d’hôpitaux ».


Jeudi 23 Avril 2020 - 18:57


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