Dr Massamba Thioro Sall s'est exprimé lors d'un atelier organisé par l'association des journalistes sur l'utilisation du numérique pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive et la création de contenus en ligne. À cette occasion, il a révélé que « nous sommes à 153 décès pour 100 000 naissances vivantes ». Il a également abordé les causes de la mortalité maternelle et les défis liés à l'infrastructure numérique pour la gestion des données.
Selon le Dr Sall, chef de la Cellule promotion et partenariat de la Direction de la santé de la mère et de l'enfant, le Sénégal a réalisé des progrès significatifs en matière de santé néonatale et infanto-juvénile, comme rapporté par le journal Libération.
« Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile, nous sommes à 40 décès pour 1 000 naissances vivantes et nous projetons d'arriver à 29 décès en 2028. Pour ce qui est de la mortalité néonatale, nous sommes à 23 décès pour 1 000 naissances vivantes et nous projetons d'arriver à 15 décès pour 1000 naissances vivantes. Pour la mortalité infantile, nous sommes à 31 décès pour 1 000 naissances vivantes et nous projetons d'arriver à 20 décès. La mortalité maternelle, aujourd'hui, est à 153 décès pour 100.000 naissances vivantes, nous nous projetons d'arriver à 94 décès en 2028 », a annoncé Dr Massamba Thioro Sall dans le journal Libération.
Ses résultats découlent des nombreuses interventions menées dans ce cadre au courant des années passées Chose qui leur a permis de valider un plan stratégique de la santé de la mère et de l'enfant à l'horizon 2028.
« Ces résultats sont dus à un ensemble d'interventions que nous avons mises en œuvre à travers le plan 2016-2020 et à travers des activités que nous avons menées en 2021-2022. Parce qu'en 2021-2022, on n'avait pas de plan stratégique, mais on a mené un certain nombre d'activités qui nous ont permis d'avoir de bons indicateurs. Le ministre de la Santé nous a instruits, surtout avec les nouvelles orientations des nouvelles autorités à aller encore beaucoup plus en avant.
Et c'est pour cela que nous venons de valider un plan stratégique de la santé de la mère et de l'enfant pour qu'à l'horizon 2028, nous puissions avoir des résultats qui sont meilleurs et qui vont nous rapprocher du rendez-vous de 2030 des objectifs de développement durable », a ajouté le Dr Massamba Thioro Sall.
Par ailleurs, citant les causes de la mortalité, Dr Sall souligne qu'elles sont liées à trois retards fondamentalement. «Le premier retard, c'est le retard dans la prise de décision de recourir aux soins de santé. Le deuxième retard, c'est le retard d'accéder à la structure de santé. Et le troisième retard, c'est le retard lié à la prise en charge précoce, une fois arrivé dans les structures de santé », a-t-il justifié.
L’utilisation de la télémédecine
Dans le même sillage, pour mieux accentuer la lutte pour l'amélioration de la santé de manière globale, l'Etat du Sénégal a décidé d'utiliser la technologie pour que la santé digitale soit un domaine prioritaire.
«Nous avons déjà des outils qui existent que nous allons mettre à l'échelle. Il y a par exemple le Sih national ou dossier patient unique partagé. Le Premier ministre nous a demandé d'aller vers une approche régionale. Ce que nous allons faire. Déjà, on est en phase pilote à l'hôpital Abass Ndao, également à l'hôpital de Kaffrine », a-t-il renseigné.
De son côté, Ibrahima Khaliloulaye Dia de la cellule numérique au ministère de la Santé et de l'Action Sociale qui soutient que : «Ces deux hôpitaux ont constaté qu'ils ont doublé leurs recettes avec le système qu'on a mis en place. Aujourd'hui, les médecins, les soignants sont très enthousiastes à utiliser le système parce que cela permet d'aller vite et de sécuriser les soins. Le gouvernement a aussi demandé que la télémédecine soit utilisée pour combler les gaps en ressources humaines parce qu'il y a des zones où on a encore des problèmes d'accès. Et la télémédecine va nous permettre d'équiper des centres de santé qui pourront recevoir des patients et les connecter à des médecins qui sont dans d'autres zones», a-t-il fait savoir.
Cependant, il a relevé quelques contraintes liées à cette digitalisation. « ll faut comprendre qu'il y a des enjeux au niveau mondial. C'est l'enjeu de la gouvernance des données, de l'économie des données de santé. Aujourd'hui, le Chef de l'Etat a demandé à plusieurs reprises qu'on veille sur la souveraineté numérique de tout ce que nous faisons, mais surtout aussi sur les données de santé. Parce que la donnée de santé, aujourd'hui, fait l'objet d'une âpre lutte ou dispute entre les pays et les laboratoires. Donc la guerre de la donnée de santé est déjà lancée. Et le gouvernement a demandé qu'on soit très prudent et qu'on puisse mettre le nécessaire », a-t-il dit.
Selon le Dr Sall, chef de la Cellule promotion et partenariat de la Direction de la santé de la mère et de l'enfant, le Sénégal a réalisé des progrès significatifs en matière de santé néonatale et infanto-juvénile, comme rapporté par le journal Libération.
« Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile, nous sommes à 40 décès pour 1 000 naissances vivantes et nous projetons d'arriver à 29 décès en 2028. Pour ce qui est de la mortalité néonatale, nous sommes à 23 décès pour 1 000 naissances vivantes et nous projetons d'arriver à 15 décès pour 1000 naissances vivantes. Pour la mortalité infantile, nous sommes à 31 décès pour 1 000 naissances vivantes et nous projetons d'arriver à 20 décès. La mortalité maternelle, aujourd'hui, est à 153 décès pour 100.000 naissances vivantes, nous nous projetons d'arriver à 94 décès en 2028 », a annoncé Dr Massamba Thioro Sall dans le journal Libération.
Ses résultats découlent des nombreuses interventions menées dans ce cadre au courant des années passées Chose qui leur a permis de valider un plan stratégique de la santé de la mère et de l'enfant à l'horizon 2028.
« Ces résultats sont dus à un ensemble d'interventions que nous avons mises en œuvre à travers le plan 2016-2020 et à travers des activités que nous avons menées en 2021-2022. Parce qu'en 2021-2022, on n'avait pas de plan stratégique, mais on a mené un certain nombre d'activités qui nous ont permis d'avoir de bons indicateurs. Le ministre de la Santé nous a instruits, surtout avec les nouvelles orientations des nouvelles autorités à aller encore beaucoup plus en avant.
Et c'est pour cela que nous venons de valider un plan stratégique de la santé de la mère et de l'enfant pour qu'à l'horizon 2028, nous puissions avoir des résultats qui sont meilleurs et qui vont nous rapprocher du rendez-vous de 2030 des objectifs de développement durable », a ajouté le Dr Massamba Thioro Sall.
Par ailleurs, citant les causes de la mortalité, Dr Sall souligne qu'elles sont liées à trois retards fondamentalement. «Le premier retard, c'est le retard dans la prise de décision de recourir aux soins de santé. Le deuxième retard, c'est le retard d'accéder à la structure de santé. Et le troisième retard, c'est le retard lié à la prise en charge précoce, une fois arrivé dans les structures de santé », a-t-il justifié.
L’utilisation de la télémédecine
Dans le même sillage, pour mieux accentuer la lutte pour l'amélioration de la santé de manière globale, l'Etat du Sénégal a décidé d'utiliser la technologie pour que la santé digitale soit un domaine prioritaire.
«Nous avons déjà des outils qui existent que nous allons mettre à l'échelle. Il y a par exemple le Sih national ou dossier patient unique partagé. Le Premier ministre nous a demandé d'aller vers une approche régionale. Ce que nous allons faire. Déjà, on est en phase pilote à l'hôpital Abass Ndao, également à l'hôpital de Kaffrine », a-t-il renseigné.
De son côté, Ibrahima Khaliloulaye Dia de la cellule numérique au ministère de la Santé et de l'Action Sociale qui soutient que : «Ces deux hôpitaux ont constaté qu'ils ont doublé leurs recettes avec le système qu'on a mis en place. Aujourd'hui, les médecins, les soignants sont très enthousiastes à utiliser le système parce que cela permet d'aller vite et de sécuriser les soins. Le gouvernement a aussi demandé que la télémédecine soit utilisée pour combler les gaps en ressources humaines parce qu'il y a des zones où on a encore des problèmes d'accès. Et la télémédecine va nous permettre d'équiper des centres de santé qui pourront recevoir des patients et les connecter à des médecins qui sont dans d'autres zones», a-t-il fait savoir.
Cependant, il a relevé quelques contraintes liées à cette digitalisation. « ll faut comprendre qu'il y a des enjeux au niveau mondial. C'est l'enjeu de la gouvernance des données, de l'économie des données de santé. Aujourd'hui, le Chef de l'Etat a demandé à plusieurs reprises qu'on veille sur la souveraineté numérique de tout ce que nous faisons, mais surtout aussi sur les données de santé. Parce que la donnée de santé, aujourd'hui, fait l'objet d'une âpre lutte ou dispute entre les pays et les laboratoires. Donc la guerre de la donnée de santé est déjà lancée. Et le gouvernement a demandé qu'on soit très prudent et qu'on puisse mettre le nécessaire », a-t-il dit.
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