Les députés de l'Assemblée nationale se sont penchés ce vendredi, sur le vote du projet de budget 2026 du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Lors des débats, le député non-inscrit, Thierno Alassane Sall (Tas) , est revenu sur le marché d'électrification rurale impliquant la société américaine ‘’American Electric Power Company (AEP)’’.
Interpellant le ministre Birame Souleye Diop, Tas a déclaré : « Monsieur le ministre qui protège American Electric Power Company (AEP)? On sait pourquoi ». Avant d'ajouter : « Tous ceux qui ont une maîtrise du dossier là, saura qu’il y a des choses étonnantes sur ce dossier ».
Le leader de la République des valeurs (Rv) a précisé que, dès le 11 juin 2004, AEPC aurait reçu 37 milliards de FCFA, représentant « une valeur de 40% de l’enveloppe » totale du marché. En appliquant une simple règle de trois, le député a estimé que cette somme aurait dû permettre d’électrifier « 540 villages ».
L'alerte de la Banque Santander et le rôle de l'Arcop
La situation aurait pris un tournant décisif en août 2024, selon Thierno Alassane Sall. A l'en croire, la banque Santander, financeur du projet, aurait constaté que les fonds « n’ont pas été investis là où il le faut ». La banque aurait alors effectué le déplacement pour alerter les autorités sénégalaises.
Selon M. Sall, le 4 septembre 2024, AEP Sénégal a déposé un recours auprès de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Arcop), « le Gendarme des marchés », signalant des « choses louches » et des « désavantages » dans ce marché, demandant un arbitrage.
Dans ses explications, il a souligné que le Comité de Règlement des Différends (CRD) de l’Arcop a alors interpellé l’Agence Sénégalaise d'Électrification Rurale (ASER) pour qu'elle apporte ses arguments, une demande que l'ASER aurait refusée.
Le 30 septembre 2024, a-t-il poursuivi, la banque Santander écrit aux autorités sénégalaises pour réitérer son inquiétude, indiquant que l'argent « est en train de faire fausse route ». C’est à la suite de cette alerte que le CRD de l’Arcop a pris la décision de suspendre ce marché. Une décision que l'ASER aurait immédiatement cherché à faire annuler auprès de l’Arcop selon TAS.
Poursuivant ses révélations sur les péripéties judiciaires, le député Sall a indiqué que : 21 novembre la Cour Suprême aurait d'abord « refusé et a demandé le renvoi de ce marché, le temps de clarifier les choses ».
Cependant, selon le député, des « choses qui ce sont passées » entre-temps, notamment une rencontre entre le gouvernement et la banque Santander où un « élément nouveau » aurait été évoqué. Le changement à la tête de la Cour Suprême aurait précédé un revirement de la décision initiale de la haute juridiction, conduisant à ce que « la décision de suspension qu’avait pris les Espagnoles a changé ».
Thierno Alassane Sall d'informer que : "Sur un total de 640 villages prévus, pas plus de 40 villages que je connais... qui ont été électrifié. J’ai la liste".
En conclusion, le député Thierno Alassane Sall a informé l’hémicycle qu’il est passé à l’acte. « Ce que je crois, je suis allé porter plainte. Qu’on nous rende notre argent », a-t-il affirmé, promettant de donner une suite judiciaire à ce qu'il qualifie de scandale financier et de mauvaise gestion.
Interpellant le ministre Birame Souleye Diop, Tas a déclaré : « Monsieur le ministre qui protège American Electric Power Company (AEP)? On sait pourquoi ». Avant d'ajouter : « Tous ceux qui ont une maîtrise du dossier là, saura qu’il y a des choses étonnantes sur ce dossier ».
Le leader de la République des valeurs (Rv) a précisé que, dès le 11 juin 2004, AEPC aurait reçu 37 milliards de FCFA, représentant « une valeur de 40% de l’enveloppe » totale du marché. En appliquant une simple règle de trois, le député a estimé que cette somme aurait dû permettre d’électrifier « 540 villages ».
L'alerte de la Banque Santander et le rôle de l'Arcop
La situation aurait pris un tournant décisif en août 2024, selon Thierno Alassane Sall. A l'en croire, la banque Santander, financeur du projet, aurait constaté que les fonds « n’ont pas été investis là où il le faut ». La banque aurait alors effectué le déplacement pour alerter les autorités sénégalaises.
Selon M. Sall, le 4 septembre 2024, AEP Sénégal a déposé un recours auprès de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Arcop), « le Gendarme des marchés », signalant des « choses louches » et des « désavantages » dans ce marché, demandant un arbitrage.
Dans ses explications, il a souligné que le Comité de Règlement des Différends (CRD) de l’Arcop a alors interpellé l’Agence Sénégalaise d'Électrification Rurale (ASER) pour qu'elle apporte ses arguments, une demande que l'ASER aurait refusée.
Le 30 septembre 2024, a-t-il poursuivi, la banque Santander écrit aux autorités sénégalaises pour réitérer son inquiétude, indiquant que l'argent « est en train de faire fausse route ». C’est à la suite de cette alerte que le CRD de l’Arcop a pris la décision de suspendre ce marché. Une décision que l'ASER aurait immédiatement cherché à faire annuler auprès de l’Arcop selon TAS.
Poursuivant ses révélations sur les péripéties judiciaires, le député Sall a indiqué que : 21 novembre la Cour Suprême aurait d'abord « refusé et a demandé le renvoi de ce marché, le temps de clarifier les choses ».
Cependant, selon le député, des « choses qui ce sont passées » entre-temps, notamment une rencontre entre le gouvernement et la banque Santander où un « élément nouveau » aurait été évoqué. Le changement à la tête de la Cour Suprême aurait précédé un revirement de la décision initiale de la haute juridiction, conduisant à ce que « la décision de suspension qu’avait pris les Espagnoles a changé ».
Thierno Alassane Sall d'informer que : "Sur un total de 640 villages prévus, pas plus de 40 villages que je connais... qui ont été électrifié. J’ai la liste".
En conclusion, le député Thierno Alassane Sall a informé l’hémicycle qu’il est passé à l’acte. « Ce que je crois, je suis allé porter plainte. Qu’on nous rende notre argent », a-t-il affirmé, promettant de donner une suite judiciaire à ce qu'il qualifie de scandale financier et de mauvaise gestion.
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