Des enfants qui font le "tadjabonne"
La fête de la Achoura ou «Tamkharite» a perdu son lustre d’antan. Beaucoup de pratiques culturelles sont en train de disparaître face à la percée de l’individualisme et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en ce 21e siècle. Cette fête qui marque le nouvel an chez les musulmans était d’habitude particulièrement attendue et préparée par les jeunes et les adultes. En effet, des jours ou des semaines à l’avance, ils s’échinaient à confectionner des tams-tams, des déguisements et tout un arsenal qu’ils vont mettre le soir après un copieux dîner fait de couscous à base de mil. Ils vont ainsi parcourir le quartier et ses environs maison par maison avec leurs tams-tams, chants et danses en quête d’offrande.
Cette époque semble maintenant être révolue. Où du moins dans certaines localités de la capitale. A liberté 6, Sacré cœur et leurs alentours, c’est un calme plat qui y règne. Les gens sont restés chez eux. Seuls quelques individus bravent le froid de canard qui est en train de faire des ravages en ce mois de janvier à Dakar.
De sacré cœur à Liberté 6 en passant par les deux voix qui mènent à Liberté 6 extension, point de tams-tams ou de groupuscules de jeunes qui font de l’animation liée à la fête.
C’est dire que le «Tadjabone» qui était la principale attraction est délaissé dans certains quartiers. La principale préoccupation des jeunes restent de nos jours Internet. Beaucoup de cybers café sont à pareille heure (21h) bondés de personnes. C’est le cas de celui qui est situé derrière le terminus P9 de Liberté 6. Ce point d’accès à Internet est peuplé de jeunes filles et garçons.
Ramatoulaye est l’une d’entre eux. Agée de seize ans, elle dépasse son corps. Vêtue d’un pantalon moulant et d’un body, Ramatoulaye tient entre ses mains son sur vêtement. Elle ravit d’ardeur. Interpellée sur sa présence au cyber au lieu de fêter les rituels de Achoura, la jeune fille rétorque sans ambages : «On a dépassé maintenant ces enfantillages sauvages… ». Ramatoulaye d’ajouter : «nous vivons maintenant dans un monde moderne avec d’autres valeurs, c’est vraie que le «tadjabone» est une cérémonie rituelle qui fait partie de notre tradition. Mais il faut maintenant un esprit de dépassement». La citadine d’expliquer : «nous avons reçu une autre éducation qui est plus actuelle qui est à l’épreuve du temps, du 21e siècle. Elle cadre avec notre jeunesse».
Cette époque semble maintenant être révolue. Où du moins dans certaines localités de la capitale. A liberté 6, Sacré cœur et leurs alentours, c’est un calme plat qui y règne. Les gens sont restés chez eux. Seuls quelques individus bravent le froid de canard qui est en train de faire des ravages en ce mois de janvier à Dakar.
De sacré cœur à Liberté 6 en passant par les deux voix qui mènent à Liberté 6 extension, point de tams-tams ou de groupuscules de jeunes qui font de l’animation liée à la fête.
C’est dire que le «Tadjabone» qui était la principale attraction est délaissé dans certains quartiers. La principale préoccupation des jeunes restent de nos jours Internet. Beaucoup de cybers café sont à pareille heure (21h) bondés de personnes. C’est le cas de celui qui est situé derrière le terminus P9 de Liberté 6. Ce point d’accès à Internet est peuplé de jeunes filles et garçons.
Ramatoulaye est l’une d’entre eux. Agée de seize ans, elle dépasse son corps. Vêtue d’un pantalon moulant et d’un body, Ramatoulaye tient entre ses mains son sur vêtement. Elle ravit d’ardeur. Interpellée sur sa présence au cyber au lieu de fêter les rituels de Achoura, la jeune fille rétorque sans ambages : «On a dépassé maintenant ces enfantillages sauvages… ». Ramatoulaye d’ajouter : «nous vivons maintenant dans un monde moderne avec d’autres valeurs, c’est vraie que le «tadjabone» est une cérémonie rituelle qui fait partie de notre tradition. Mais il faut maintenant un esprit de dépassement». La citadine d’expliquer : «nous avons reçu une autre éducation qui est plus actuelle qui est à l’épreuve du temps, du 21e siècle. Elle cadre avec notre jeunesse».
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