« En se basant sur la documentation existante et les consultations sur le terrain, les principales sources possibles de rente (dans les sens de gains privés illicites) sont le foncier (par exemple la « boulimie foncière » sous l’ère du président Wade), les contrats miniers, les grands travaux, les licences d’importation ou de pêche, la privatisation de la propriété et des ressources entre autres… », révèle l’étude indépendante réalisée pour le compte de l’UE qui explique le fonctionnement de ce phénomène par « l’attribution de portions du domaine national dans des conditions de non-respect du droit ».
Par ailleurs, nos gouvernants, d’après les investigations de Jean Bossuyt et Ismaël Madior Fall, se sucrent grâce aux «ressources extrabudgétaires, les agences nationales et entreprise parapubliques et l’aide internationale (partenaires traditionnels et émergents) ». Néanmoins, l’autre face de la médaille, poursuit le rapport dont le journal « Le populaire » détient une copie, « concerne les canaux utilisés pour redistribuer la rente, satisfaire la clientèle et s’assurer d’un soutien politique ».
Cette étude qui ne laisse rien en rade, de la gouvernance politique en passant par l’aspect économique, la corruption, le clientélisme, le rôle des marabouts dans la vie politique, la non-transparence de nos institutions ou même l’indépendance de la justice, explique que dans la pratique, « la rente a été utilisée pour acheter des voix et des loyautés politiques, gagner l’appui des marabouts politiques ou traditionnels, étouffer des affaires, fidéliser les corps administratifs (telles que les collectivités locales) ou judicaires par l’octroi de nouvelles indemnités et émoluments ».
La rente, selon toujours le rapport de la délégation dirigée par Dominique Dellicour, est utilisée dans le but d’ « accorder aux députés toute sorte d’avantages, octroyer à des opérateurs privés des marchés sans respect des procédures, créer de nouveaux postes dans la fonction publique dont le recrutement se fait en dehors des règles en vigueur, donner des enveloppes de manière informelle, octroyer des bourses sans condition aux étudiants pour neutraliser les passibles déclencheurs d’émeutes ».
Par ailleurs, nos gouvernants, d’après les investigations de Jean Bossuyt et Ismaël Madior Fall, se sucrent grâce aux «ressources extrabudgétaires, les agences nationales et entreprise parapubliques et l’aide internationale (partenaires traditionnels et émergents) ». Néanmoins, l’autre face de la médaille, poursuit le rapport dont le journal « Le populaire » détient une copie, « concerne les canaux utilisés pour redistribuer la rente, satisfaire la clientèle et s’assurer d’un soutien politique ».
Cette étude qui ne laisse rien en rade, de la gouvernance politique en passant par l’aspect économique, la corruption, le clientélisme, le rôle des marabouts dans la vie politique, la non-transparence de nos institutions ou même l’indépendance de la justice, explique que dans la pratique, « la rente a été utilisée pour acheter des voix et des loyautés politiques, gagner l’appui des marabouts politiques ou traditionnels, étouffer des affaires, fidéliser les corps administratifs (telles que les collectivités locales) ou judicaires par l’octroi de nouvelles indemnités et émoluments ».
La rente, selon toujours le rapport de la délégation dirigée par Dominique Dellicour, est utilisée dans le but d’ « accorder aux députés toute sorte d’avantages, octroyer à des opérateurs privés des marchés sans respect des procédures, créer de nouveaux postes dans la fonction publique dont le recrutement se fait en dehors des règles en vigueur, donner des enveloppes de manière informelle, octroyer des bourses sans condition aux étudiants pour neutraliser les passibles déclencheurs d’émeutes ».
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