La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) se félicite du bon déroulement des élections locales du 22 mars. Cette organisation de défense des droits de l’homme a vivement dénoncé les «effets pervers d’une instrumentalisation politique du fichier». A cet effet, elle a rappelé les contestations du fichier électoral par l’opposition depuis 2007, l’audit du fichier à la demande du Front siggil senegaal et le rapport de la coalition Bennoo Siggil Senegaal anticipant sur l’existence d’une éventuelle fraude électronique en cas de défaite. Et la Raddho de dire: «il est temps de rompre avec la logique qui consiste à dénoncer le fichier quand on perd les élections et à s’en accommoder en cas de victoire» peut on lire dans sa déclaration parvenue à la rédaction de Pressafrik.com.
Le président de la République n’est pas épargné. Parlant toujours d’instrumentalisation politique du fichier électoral, la Raddho a reproché à Abdoulaye Wade de «prise de décisions juridiques, concernant les élections, de façon unilatérale et sans concertation aucune avec les autres parties». C’est "une violation du protocole additionnel de la CEDEAO relatif à la démocratie et à la bonne gouvernance et la déclaration de Bamako de l’Organisation Internationale de la Francophonie dont le Sénégal est partie prenante" a indiqué l’organisation dirigée par Alioune Tine.
Toutefois, la déclaration a révélé: «on peut estimer que cette élection permet de manifester un second souffle pour la démocratie sénégalaise assez contestée ces dernières années. C’est un véritable bol d’oxygène qui permet de redémarrer sur une nouvelle base». La Raddho a, neanmoins, fait savoir qu’il y a eu bel et bien des "dysfonctionnements et des irrégularités". Il s’agit, entre autres, "de la violence, du démarrage tardif de la votation, des confusions dans la destination des bulletins de vote, du non déroulement du vote dans certaines localités". Ce sont des «dysfonctionnements qu’on croyait totalement dépasser après les élections locales de 1996» a précisé l'organisation.
Le président de la République n’est pas épargné. Parlant toujours d’instrumentalisation politique du fichier électoral, la Raddho a reproché à Abdoulaye Wade de «prise de décisions juridiques, concernant les élections, de façon unilatérale et sans concertation aucune avec les autres parties». C’est "une violation du protocole additionnel de la CEDEAO relatif à la démocratie et à la bonne gouvernance et la déclaration de Bamako de l’Organisation Internationale de la Francophonie dont le Sénégal est partie prenante" a indiqué l’organisation dirigée par Alioune Tine.
Toutefois, la déclaration a révélé: «on peut estimer que cette élection permet de manifester un second souffle pour la démocratie sénégalaise assez contestée ces dernières années. C’est un véritable bol d’oxygène qui permet de redémarrer sur une nouvelle base». La Raddho a, neanmoins, fait savoir qu’il y a eu bel et bien des "dysfonctionnements et des irrégularités". Il s’agit, entre autres, "de la violence, du démarrage tardif de la votation, des confusions dans la destination des bulletins de vote, du non déroulement du vote dans certaines localités". Ce sont des «dysfonctionnements qu’on croyait totalement dépasser après les élections locales de 1996» a précisé l'organisation.
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