De l’avis de Alioune Tine, cette loi, bien qu’efficace sur le plan politique, constitue une concession problématique envers des individus accusés d’exactions graves. « Il s’agit d’un poison qu’on administre à des personnes ayant commis des actes d’exécution, de meurtre et de torture », a-t-il déploré.
Le fondateur de l’Afrikajom Center a également rappelé que ces crimes sont largement documentés par des organisations de défense des droits humains, la presse nationale et internationale, les partis politiques entre autres.
Ancien secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine a mis en garde contre les dangers de l’oubli et du déni. « Refouler ces faits, c’est prendre le risque de les voir se reproduire », a-t-il conclu.
Adoptée dans un contexte politique tendu, la loi d’amnistie de 2024 a permis de pacifier les élections présidentielles, mais elle suscite une controverse majeure.
Autres articles
-
Gestion de la SENUM SA, DIG DASH, cybermenaces : Thierno A. Sall adresse une question écrite au ministre de la Communication
-
Coalition Diomaye Président : AMFIT de Sanoussi Diakité réaffirme son engagement et se dit prêt à travailler avec Aminata Touré
-
Propos jugés offensants : le MONAPH exige des excuses de Diéguy Diop et brandit des poursuites
-
Situation économique tendue : le RV/ACD appelle à des mesures urgentes de sortie de crise
-
Recrutement militaire : le Sénégal revoit la fourchette d'âge à la hausse passant de 19-23 ans à 18-28 ans




Gestion de la SENUM SA, DIG DASH, cybermenaces : Thierno A. Sall adresse une question écrite au ministre de la Communication


