De l’avis de Alioune Tine, cette loi, bien qu’efficace sur le plan politique, constitue une concession problématique envers des individus accusés d’exactions graves. « Il s’agit d’un poison qu’on administre à des personnes ayant commis des actes d’exécution, de meurtre et de torture », a-t-il déploré.
Le fondateur de l’Afrikajom Center a également rappelé que ces crimes sont largement documentés par des organisations de défense des droits humains, la presse nationale et internationale, les partis politiques entre autres.
Ancien secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine a mis en garde contre les dangers de l’oubli et du déni. « Refouler ces faits, c’est prendre le risque de les voir se reproduire », a-t-il conclu.
Adoptée dans un contexte politique tendu, la loi d’amnistie de 2024 a permis de pacifier les élections présidentielles, mais elle suscite une controverse majeure.
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