
La Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice a rendu, jeudi 30 avril dernier, un arrêt mettant fin aux poursuites lancées contre l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, dans l’affaire dite des «Chantiers de Thiès» selon le journal «Le Quotidien». La décision de cet organe judiciaire dirigé par Cheikh Tidiane Diakhaté, comporte un «Non-lieu total et définitif». A en croire des sources judiciaires, l’arrêt rendu sera notifié lundi prochain par voie d’huissier à Idrissa Seck.
Pour rappel, l’affaire des chantiers de Thiès date de juillet 2005. L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck a d’abord été accusé par le secrétaire général national du PDS, Abdoulaye Wade de dépassement budgétaire dans le cadre de l’affaire des chantiers de Thiès lors d’une audience accordée à des femmes libérales de Thiès au Cices. C’est à la suite de ces accusations que la justice s’est mise en branle.
L'Inspection générale d'État (IGE), commise par le chef de l’Etat a mené l'enquête sur ces chantiers. Dans son rapport, elle a parlé de «graves irrégularités dans le processus de conclusion des marchés», allant de «détournement autoritaire et illégal de crédits» à des «surfacturations». Plusieurs personnes sont citées dans ce rapport, mais seuls Idrissa Seck et Salif Bâ ont été visés par l'acte d'accusation voté le 3 août dernier par l'Assemblée nationale. Cette résolution des députés a rendu valable toute exigence de comparution des deux hommes devant la Haute Cour de Justice, dont la commission d'instruction a entendu et inculpé le 10 août Idrissa Seck, qui est incarcéré depuis le 23 juillet à Dakar, après une semaine de garde, à vue pour «atteinte à la défense nationale et à la sûreté de l'Etat». Salif Bâ a comparu devant la même commission le 22 août, puis il a été conduit à la maison centrale d'arrêt de Dakar, d'où il a été évacué quatre jours plus tard, le 26, vers un pavillon spécial pour détenus à l'hôpital Aristide-le-Dantec.
Après l’emprisonnement d’Idrissa Seck, c’est une sorte de chasse aux sorcières qui s’en est suivie. Le ballet des proches et amis du maire de Thiès à la Division des Investigations Criminelles (DIC) a ainsi commencé. Les auditions, mises en garde à vue, perquisitions ne se comptaient plus parce qu’elles étaient trop nombreuses.
L’ancien Premier ministre va six mois après son incarcération sortir de prison le 21 janvier 2006 à la faveur d’un non-lieu partiel. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Pour rappel, l’affaire des chantiers de Thiès date de juillet 2005. L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck a d’abord été accusé par le secrétaire général national du PDS, Abdoulaye Wade de dépassement budgétaire dans le cadre de l’affaire des chantiers de Thiès lors d’une audience accordée à des femmes libérales de Thiès au Cices. C’est à la suite de ces accusations que la justice s’est mise en branle.
L'Inspection générale d'État (IGE), commise par le chef de l’Etat a mené l'enquête sur ces chantiers. Dans son rapport, elle a parlé de «graves irrégularités dans le processus de conclusion des marchés», allant de «détournement autoritaire et illégal de crédits» à des «surfacturations». Plusieurs personnes sont citées dans ce rapport, mais seuls Idrissa Seck et Salif Bâ ont été visés par l'acte d'accusation voté le 3 août dernier par l'Assemblée nationale. Cette résolution des députés a rendu valable toute exigence de comparution des deux hommes devant la Haute Cour de Justice, dont la commission d'instruction a entendu et inculpé le 10 août Idrissa Seck, qui est incarcéré depuis le 23 juillet à Dakar, après une semaine de garde, à vue pour «atteinte à la défense nationale et à la sûreté de l'Etat». Salif Bâ a comparu devant la même commission le 22 août, puis il a été conduit à la maison centrale d'arrêt de Dakar, d'où il a été évacué quatre jours plus tard, le 26, vers un pavillon spécial pour détenus à l'hôpital Aristide-le-Dantec.
Après l’emprisonnement d’Idrissa Seck, c’est une sorte de chasse aux sorcières qui s’en est suivie. Le ballet des proches et amis du maire de Thiès à la Division des Investigations Criminelles (DIC) a ainsi commencé. Les auditions, mises en garde à vue, perquisitions ne se comptaient plus parce qu’elles étaient trop nombreuses.
L’ancien Premier ministre va six mois après son incarcération sortir de prison le 21 janvier 2006 à la faveur d’un non-lieu partiel. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
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