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Sénégal - affaire des chantiers de Thiès - non-lieu total : Idrissa Seck blanc comme neige

Idrissa Seck est blanchi. Il n’est plus poursuivi dans le cadre de l’affaire des chantiers de Thiès. L’arrêt rendu lui sera notifié lundi prochain, 4 mai, par voie d’huissier selon des sources judicaires.



Sénégal - affaire des chantiers de Thiès - non-lieu total : Idrissa Seck blanc comme neige
La Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice a rendu, jeudi 30 avril dernier, un arrêt mettant fin aux poursuites lancées contre l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, dans l’affaire dite des «Chantiers de Thiès» selon le journal «Le Quotidien». La décision de cet organe judiciaire dirigé par Cheikh Tidiane Diakhaté, comporte un «Non-lieu total et définitif». A en croire des sources judiciaires, l’arrêt rendu sera notifié lundi prochain par voie d’huissier à Idrissa Seck.

Pour rappel, l’affaire des chantiers de Thiès date de juillet 2005. L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck a d’abord été accusé par le secrétaire général national du PDS, Abdoulaye Wade de dépassement budgétaire dans le cadre de l’affaire des chantiers de Thiès lors d’une audience accordée à des femmes libérales de Thiès au Cices. C’est à la suite de ces accusations que la justice s’est mise en branle.

L'Inspection générale d'État (IGE), commise par le chef de l’Etat a mené l'enquête sur ces chantiers. Dans son rapport, elle a parlé de «graves irrégularités dans le processus de conclusion des marchés», allant de «détournement autoritaire et illégal de crédits» à des «surfacturations». Plusieurs personnes sont citées dans ce rapport, mais seuls Idrissa Seck et Salif Bâ ont été visés par l'acte d'accusation voté le 3 août dernier par l'Assemblée nationale. Cette résolution des députés a rendu valable toute exigence de comparution des deux hommes devant la Haute Cour de Justice, dont la commission d'instruction a entendu et inculpé le 10 août Idrissa Seck, qui est incarcéré depuis le 23 juillet à Dakar, après une semaine de garde, à vue pour «atteinte à la défense nationale et à la sûreté de l'Etat». Salif Bâ a comparu devant la même commission le 22 août, puis il a été conduit à la maison centrale d'arrêt de Dakar, d'où il a été évacué quatre jours plus tard, le 26, vers un pavillon spécial pour détenus à l'hôpital Aristide-le-Dantec.

Après l’emprisonnement d’Idrissa Seck, c’est une sorte de chasse aux sorcières qui s’en est suivie. Le ballet des proches et amis du maire de Thiès à la Division des Investigations Criminelles (DIC) a ainsi commencé. Les auditions, mises en garde à vue, perquisitions ne se comptaient plus parce qu’elles étaient trop nombreuses.

L’ancien Premier ministre va six mois après son incarcération sortir de prison le 21 janvier 2006 à la faveur d’un non-lieu partiel. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

Awa Diédhiou

Samedi 2 Mai 2009 - 16:06


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1.Posté par thioub le 04/05/2009 18:57
IDY a été blanchi par la haute cours de justice aprtes plus de 5 années d'injustices. Aujourdhui la vérité a fini par triompher .Pour vouloir se faire succeder par son fils, Abdoulaye WADE n'a pas hésité à user de toutes sortes de moyens pour éliminer le premier obstacle : IDY
" Tout est articulé autour d'une bataille de succession " disais des lors IDY et qui croyais en ça pendant cette periodes ????? seuls les M6 et certains responsables du PDS ( qui se cachaient pour ne pas perdre leurs priviléges)


Que reproche- ces gens ( FRONT SIGGIL SENEGAL ) à Idrissa Seck?

Ignorons les réactions d’adversaires politiques qui veulent profiter de l’occasion pour ternir l’image d’un empêcheur d’exister, mettons de coté les remarques puériles et insensées qui renvoient à une litanie d’inspiration douteuse, Concentrons nous, sans passion, sur certaines questions soulevées, parfois en toute bonne foi.



Ils disent : « Idrissa Seck nous a trahi en rejoignant le PDS »


Idrissa Seck a toujours été constant dans sa position. Il a toujours déclaré sa volonté de participer aux retrouvailles de la grande famille libérale. Déjà le 4 Avril 2006, en annonçant sa candidature à la présidentielle, il avait déclaré : « La force politique sur laquelle je compte m'appuyer pour cela est d'abord le PDS, ma famille naturelle au sens des hommes et des femmes qui y partagent ma vision et mes valeurs et qui sont majoritaires, qu'ils soient manifestés ou cachés. ».
Et tout récemment, en rendant visite au journaliste de la rfm, Kambel Dieng, le mercredi 8 Juin 2008, il avait renouvelé sa volonté de réunification de la famille libérale en ces termes : « (..) On a dévié du chemin ! C’est ma responsabilité de veiller à l’unité, au renforcement, mais surtout au retour à ces valeurs fondamentales de ma famille politique.».



Trahir c’est après avoir dit tout cela, faire autre chose quand les portes lui sont ouvertes





Ils disent : « Dans cette affaire, Idrissa Seck n’a fait que défendre ses intérêts »


Quand Idrissa Seck quittait le gouvernement le 21 Avril 2004, il avait laissé une économie qui présentait des signaux verts. Il avait réussi à récolter au club de Paris 840 millions de dollars (une performance qualifiée à l’époque d’historique par le Chef de l’Etat.), Le Sénégal était éligible au MCA et a été mené au point d’achèvement de l’initiative PPTE. Mieux, la Banque Mondiale considérait que nous avions le meilleur cadre macroéconomique en Afrique subsaharienne.



De même sur le plan politique, Tout était entre ses mains comme Wade l’a reconnue dans son meeting à Thiès le 21 février 2007.



C’est en ces moments de grâce que Idrissa Seck a préféré partir. Il avait tout intérêt à rester et conserver ses privilèges mais il avait en vue la mission qu’il s’était assigné et consistant à soulager les souffrances des sénégalais.


Il le précise dans une déclaration sur cd publié le 23 Septembre 2006, en ces termes : « Il m’aurait suffi de dire oui à tout, de n’exprimer aucun désaccord, ni sur le projet de loi Ezzan, ni sur la place de la famille dans l’Etat, ni sur les délais irréalistes des nombreuses promesses présidentielles, pour conserver tous les privilèges attachés à ma position d’alors, de quasi président de la République ; et l’idylle d’un compagnonnage ininterrompu de 30 ans se serait poursuivie sans heurts. Mais comment aurais-je pu alors accomplir la mission que je m’étais assignée en mars 2000 ?»



Aujourd’hui Idrissa Seck revient à un moment où le Sénégal va mal où il est plus facile d’être dans l’opposition que d’être avec le pouvoir. Idrissa Seck ne perd cependant pas de vue que les sénégalais doivent être secouru sans délai. L’heure est plutôt à l’action pour soulager leurs souffrances. Il le précise en ces termes lors de sa conférence de presse du 12 janvier « Mon choix a été dicté par les difficultés du pays. Je suis animé par l’esprit de travail pour l’intérêt du Sénégal Notre intention est de régler les problèmes du Sénégal (…) Mon apport sera de donner toutes mes compétences pour résoudre les difficultés du pays, avec ma liberté de lui dire ce que je trouve utile et non ce qui lui plait»




Ils disent : « De toutes les façons c’est malsain de se retrouver après les injures et attaques qu’ils se sont livrés »


Bizarrement, on juge normal d’éventuelles retrouvailles de la grande famille socialiste, Tanor a défendu les retrouvailles de la famille socialiste en ces termes, (Invité dans l’émission Grand Jury de la RFM , le dimanche 16 septembre 2007) : « Nous devons pouvoir nous retrouver puisque nous sommes tous des petits fils de Senghor » dit-il.

Des retrouvailles qui concernent aussi bien les partis de Djibo Ka, Mbaye Jacque Diop… (Mouvance présidentielle) que celui de Moustapha Niasse… (Opposition).

Qu’est ce que Moustapha Niasse n’a pas dit au PS quand il était avec Wade et vis versa? Rappelons-nous de sa déclaration de politique générale.

Qu’est ce que Djibo Ka n’a pas dit au PS et vis versa ?

En faisant cette déclaration, Tanor souhaite (légitimement), se procurer d’un appareil de conquête du pouvoir capable de renverser la donne et de ramener le Parti socialiste ou plus précisément, la famille socialiste, au pouvoir.

Pourquoi alors vouloir refuser à Idrissa Seck sa volonté légitime de s’appuyer sur une réunification de la famille libérale pour accéder au pouvoir?



Ils disent : « Idrissa Seck devait s’allier avec l’opposition pour venir à bout du pouvoir de Wade »



D’abord ça serait renier ses convictions politique, du moment que les retrouvailles de sa famille naturelle qu’il a toujours réclamé, lui sont facilitées par une bonne volonté de l’autre partie de la famille regroupée au sein du PDS.

Ensuite, politiquement parlant, le contexte de 2000 qui a aboutit à la victoire de l’opposition n’est pas le contexte actuel et ne le sera pas d’ici 3 ans. En 2000 Wade (après plusieurs entrées au gouvernement de Diouf) était devenu le mieux placé parmi tous pour accéder à la magistrature suprême. Et il lui a fallu le soutient de tous pour s’en sortir au deuxième tour avec 58,5% des voix.

De 2009 à 2012, parmi les leaders de l’opposition, il y’en aura qui jouerons leurs dernières cartes et qui n’accepterons jamais de se laisser tuer politiquement en se rangeant derrière un autre candidat. Il y’en aura d’autres qui sont de la même génération et qui n’accepterons jamais que l’un d’entre eux prenne le devant sur eux en se rangeant derrière. Entrer dans ce méli-mélo politique n’est pas forcément le meilleur choix. Malgré l’appel à l’unité de l’opposition, elle peine encore à se concrétiser. Si la famille libérale parvient à se retrouver ça sera l’avènement d’une grande entité politique qui fera face à une opposition dispersée et minée par des querelles partisanes. Idrissa Seck aura tout intérêt à se ranger du coté de sa famille et de se donner des chances de pouvoir mettre en œuvre ses convictions.



Ils disent : « Idrissa Seck a été piégé. Wade va lui refermer la porte et il sera fini politiquement»



Si Wade pense pouvoir le piéger en lui fermant les portes, il aura réussi à se piéger lui-même. Les réactions qui ont suivi la sortie d’Idy montrent que le PDS est largement favorable à son retour. Ceux qui ont manifesté leur désaccord ne constituent, pour l’instant, qu’un regroupement de privilégiés insignifiants et sans base politique qui n’ont de mérite que d’avoir été choisi et imposés par karim. A ceux la s’ajoutent deux personnes à la moralité douteuse telles que Aliou Sow, l’homme aux multiples revirement de la trempe d’un vieux routier et Habib Sy dont ses appels au meurtre sont encore frais dans nos mémoire « il faut briser la plume de Latif » disait-il


Si Malgré ce constat, Wade s’entêtent à soutenir son projet de succession monarchique du pouvoir, il aura réussi à se piéger tout seul et ceci pour plusieurs raisons



1/ Il aura choisi de compter sur des militants qui ne veulent pas de ce projet et qui l’ont démontrés à travers leur adhésion massive aux retrouvailles de la grande famille libérale. Karim ne comptera alors que sur quelques alimentaires



2/ Les sénégalais seront définitivement fixés sur sa volonté de mettre son fils. Une sainte alliance pour barrer la route à ce projet macabre aura des conséquences fâcheuses qui n’épargneront ni le père ni le fils et même au de là toute la famille



3/ Il aura réussi à braquer définitivement Idrissa Seck et ses militants qui ont tout fait pour que des retrouvailles de la famille libérale puisse permettre de conserver le pouvoir avec une majorité confortable et avec une orientation qui prendra en compte la rectification des erreurs précédentes au grand bénéfice des sénégalais.

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