Ça pourrait être tendu au Sénégal dans les jours à venir. La principale coalition de l’opposition sénégalaise a annoncé une manifestation à partir du mardi 14 mars, alors que le pays s’apprête à accueillir deux hôtes : le roi du Maroc Mohamed VI et la sous-secrétaire d'Etat américaine aux droits de l'homme.
C'est finalement demain mardi que le roi du Maroc sera à Dakar. Alors qu'il était au Sénégal il y a deux semaines, Mohamed VI n'a pas pu faire le déplacement à cause, disait-on, d'une "grippe". Au programme, il est prévu une série d’activités. Le président Sall et son hôte discuteront du développement des relations bilatérales entre le Maroc et le Sénégal. Elles auront à présider la signature de nombreux accords couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays. Il sera également procédé à l’inauguration de deux projets financés par le Maroc : le village de pêcheurs de Dakhla et d’un centre de formation professionnelle à Diamniadio.
Quant à la sous-secrétaire d'Etat américaine aux Droits de l'homme, Uzra Zeya, elle rencontrera de hauts responsables du gouvernement sénégalais pour discuter de la sécurité régionale ainsi que des questions relatives aux droits de l'homme, à la migration et à la démocratie en Afrique de l'Ouest, apprend-on à travers un communiqué du Département d'Etat américain.
Egalement, elle prononcera par la même occasion une allocution sur le leadership des femmes et des filles dans la construction d'un avenir numérique inclusif, lors d'un événement organisé par Onu Femmes Sénégal, avant de participer à l'inauguration du projet de modernisation de l'Ecole nationale de police financé par les États-Unis à hauteur de 6,2 millions de dollars, environ plus de 3 milliards FCFA.
Au vue de ces activités, on se demande si la série de manifestations de la coalition Yewwi Askan Wi sera autorisée ? En tous cas, Ousmane Sonko et ses camarades ont promis ont promis d’organiser des manifestations pacifiques dans les 46 départements du Sénégal contre vents et marrées. En réplique à cet appel, le parti au pouvoir estime que « lancer un défi à l’État de droit, appeler à violer la loi et semer le trouble à travers tout le pays les 14 et 15 mars 2023 (…), c’est persister dans leur volonté de rendre notre pays ingouvernable, d’attaquer sa stabilité pour créer, au travers d’émeutes organisées, de guérillas coordonnées, d’une insurrection générale planifiée pouvant mener à une guerre civile ».
Ainsi, les responsables de l’Alliance pour la République engagent « tous les militants et responsables du Parti, ceux de la Coalition, tous les démocrates et républicains à la mobilisation pour faire face aux tentatives de troubles annoncées et qui sont tout simplement inacceptables ainsi qu’aux actes violents et autres provocations qui visent à installer le chaos, l’insécurité et l’instabilité ».
C'est finalement demain mardi que le roi du Maroc sera à Dakar. Alors qu'il était au Sénégal il y a deux semaines, Mohamed VI n'a pas pu faire le déplacement à cause, disait-on, d'une "grippe". Au programme, il est prévu une série d’activités. Le président Sall et son hôte discuteront du développement des relations bilatérales entre le Maroc et le Sénégal. Elles auront à présider la signature de nombreux accords couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays. Il sera également procédé à l’inauguration de deux projets financés par le Maroc : le village de pêcheurs de Dakhla et d’un centre de formation professionnelle à Diamniadio.
Quant à la sous-secrétaire d'Etat américaine aux Droits de l'homme, Uzra Zeya, elle rencontrera de hauts responsables du gouvernement sénégalais pour discuter de la sécurité régionale ainsi que des questions relatives aux droits de l'homme, à la migration et à la démocratie en Afrique de l'Ouest, apprend-on à travers un communiqué du Département d'Etat américain.
Egalement, elle prononcera par la même occasion une allocution sur le leadership des femmes et des filles dans la construction d'un avenir numérique inclusif, lors d'un événement organisé par Onu Femmes Sénégal, avant de participer à l'inauguration du projet de modernisation de l'Ecole nationale de police financé par les États-Unis à hauteur de 6,2 millions de dollars, environ plus de 3 milliards FCFA.
Au vue de ces activités, on se demande si la série de manifestations de la coalition Yewwi Askan Wi sera autorisée ? En tous cas, Ousmane Sonko et ses camarades ont promis ont promis d’organiser des manifestations pacifiques dans les 46 départements du Sénégal contre vents et marrées. En réplique à cet appel, le parti au pouvoir estime que « lancer un défi à l’État de droit, appeler à violer la loi et semer le trouble à travers tout le pays les 14 et 15 mars 2023 (…), c’est persister dans leur volonté de rendre notre pays ingouvernable, d’attaquer sa stabilité pour créer, au travers d’émeutes organisées, de guérillas coordonnées, d’une insurrection générale planifiée pouvant mener à une guerre civile ».
Ainsi, les responsables de l’Alliance pour la République engagent « tous les militants et responsables du Parti, ceux de la Coalition, tous les démocrates et républicains à la mobilisation pour faire face aux tentatives de troubles annoncées et qui sont tout simplement inacceptables ainsi qu’aux actes violents et autres provocations qui visent à installer le chaos, l’insécurité et l’instabilité ».
Face à cette situation, l'association des Imams et Oulémas du Sénégal ne compte pas rester des bras croisés. Dans sa mission d'éducateur et de modérateur, elle appelle tous les Sénégalais à un dialogue pour la paix et la concorde nationale auquel tous les acteurs prendront part pour trouver des solutions aux problèmes.
« Nous les Imams et Oulémas, dans le cadre de notre mission d'éducateurs et de modérateurs de la société, lançons un appel à tous les Sénégalais à un dialogue pour la paix et la concorde nationale auquel tous les acteurs prendront part pour trouver des solutions à nos problèmes. Seul un tel dialogue inclusif peut garantir la paix et l'honneur du peuple afin de préserver l'unité nationale. Notre pays n'est pas malade, c'est nous les citoyens, à nos différents niveaux de responsabilité, qui souffrons de multiples symptômes ! Il est plus que temps de changer!», lit-on dans leur communiqué.
L'association explique que « cette rencontre sera une mise à l'épreuve de son engagement civique, de sa maturité politique et de son esprit démocratique, un défi à l'unité nationale et à leur sens de la mesure, de leur amour pour la paix. « Sauvons nos acquis démocratiques dans la dignité et le pacifisme », dit-elle.
Au, Sénégal, rappellent les religieux, nous avons un Islam confrérique qui a beaucoup contribué à la formation de la nation et du type sénégalais actuel, à assoir les bases de la religion, à la conservation de nos valeurs culturelles... Cette réalité, disent-ils, en plus de leur rôle de stabilisateurs sociaux, confère aux guides religieux le droit au respect et à la considération. « Evitons de les stigmatiser et/ou de les banaliser, on aura toujours besoin d'eux !».
« Nous demandons aux autorités de l'Etat de prendre des mesures nécessaires allant dans le sens d'apaiser la situation actuelle pour créer un climat propice à un dialogue serein. Quelque soit la nature du contexte, il faut toujours privilégier le dialogue à la violence! Et mettre en application ce principe de la Charia qui stipule que: « Eviter un mal a priorité sur l'acquisition d'un bien », sermonnent les religieux.
Ils demandent aux responsables sociaux, leaders d'opinion, hommes et femmes des médiats, de mesurer le grand pouvoir qui est entre leurs mains et le devoir de responsabilité que cela implique. Ils ont le devoir « d'informer, d'éduquer et de cultiver la paix dans les cœurs et les esprits, une paix basée sur la vérité, la justice et la dignité. Ils doivent éviter de réveiller les passions négatives, en étant des exemples dignes et pacifiques en paroles et en actes, pour prévenir les tensions et les affrontements préjudiciables à tous».
« Nous rappelons à tous nos compatriotes, en majorité des croyants, que nous somme venus dans ce monde pour une finalité bien déterminée. Allah SWT dit: « Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent». Sourate Azariyate/56. Et que nous le quitterons un jour pour être jugés de nos actes devant le Juge Suprême », disent-ils.
« Nous les Imams et Oulémas, dans le cadre de notre mission d'éducateurs et de modérateurs de la société, lançons un appel à tous les Sénégalais à un dialogue pour la paix et la concorde nationale auquel tous les acteurs prendront part pour trouver des solutions à nos problèmes. Seul un tel dialogue inclusif peut garantir la paix et l'honneur du peuple afin de préserver l'unité nationale. Notre pays n'est pas malade, c'est nous les citoyens, à nos différents niveaux de responsabilité, qui souffrons de multiples symptômes ! Il est plus que temps de changer!», lit-on dans leur communiqué.
L'association explique que « cette rencontre sera une mise à l'épreuve de son engagement civique, de sa maturité politique et de son esprit démocratique, un défi à l'unité nationale et à leur sens de la mesure, de leur amour pour la paix. « Sauvons nos acquis démocratiques dans la dignité et le pacifisme », dit-elle.
Au, Sénégal, rappellent les religieux, nous avons un Islam confrérique qui a beaucoup contribué à la formation de la nation et du type sénégalais actuel, à assoir les bases de la religion, à la conservation de nos valeurs culturelles... Cette réalité, disent-ils, en plus de leur rôle de stabilisateurs sociaux, confère aux guides religieux le droit au respect et à la considération. « Evitons de les stigmatiser et/ou de les banaliser, on aura toujours besoin d'eux !».
« Nous demandons aux autorités de l'Etat de prendre des mesures nécessaires allant dans le sens d'apaiser la situation actuelle pour créer un climat propice à un dialogue serein. Quelque soit la nature du contexte, il faut toujours privilégier le dialogue à la violence! Et mettre en application ce principe de la Charia qui stipule que: « Eviter un mal a priorité sur l'acquisition d'un bien », sermonnent les religieux.
Ils demandent aux responsables sociaux, leaders d'opinion, hommes et femmes des médiats, de mesurer le grand pouvoir qui est entre leurs mains et le devoir de responsabilité que cela implique. Ils ont le devoir « d'informer, d'éduquer et de cultiver la paix dans les cœurs et les esprits, une paix basée sur la vérité, la justice et la dignité. Ils doivent éviter de réveiller les passions négatives, en étant des exemples dignes et pacifiques en paroles et en actes, pour prévenir les tensions et les affrontements préjudiciables à tous».
« Nous rappelons à tous nos compatriotes, en majorité des croyants, que nous somme venus dans ce monde pour une finalité bien déterminée. Allah SWT dit: « Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent». Sourate Azariyate/56. Et que nous le quitterons un jour pour être jugés de nos actes devant le Juge Suprême », disent-ils.
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