Le VIH Sida fait des dégâts dans la capitale du Sud. Jusqu’en septembre dernier, 956 personnes ont été dépistées séropositives à l’hôpital régional de Ziguinchor. Malgré les efforts consentis par les autorités pour réduire la maladie, l’inquiétude est toujours de mise. Une révélation faite par le Dr Magaye Diassé, médecin de prise en charge des personnes vivant avec le VIH au centre hospitalier régional de Ziguinchor.
« Jusqu’à présent, cela inquiète quand même surtout ceux qui sont dépistés et qui ne prennent pas de médicaments. Ou bien ceux qui ont commencé le traitement et qui ont arrêté », dit-il.
A Ziguinchor, les porteurs du VIH sont regroupés en association qui leur facilite leur réinsertion dans la vie quotidienne. Et, ce constat est fait : certains ont encore du mal à révéler leur état à leur famille respective.
« Quand le médecin m’en a informé, je me suis dit que c’est fini, je vais mourir. En ce moment-là, je ne pensais qu’à mon enfant et à ma mère. On voit des malades qui sont maltraités par leur famille », confesse l’un d’eux au micro de Zik fm, y indiquant qu’elle « (a) été mise en relation avec l’association ». « Dès que j’ai participé à la première activité, j’ai senti que je n’étais pas seule », dit-elle.
La Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA est célébrée ce 1er décembre.
« Jusqu’à présent, cela inquiète quand même surtout ceux qui sont dépistés et qui ne prennent pas de médicaments. Ou bien ceux qui ont commencé le traitement et qui ont arrêté », dit-il.
A Ziguinchor, les porteurs du VIH sont regroupés en association qui leur facilite leur réinsertion dans la vie quotidienne. Et, ce constat est fait : certains ont encore du mal à révéler leur état à leur famille respective.
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