
En Sierra Leone, un projet de loi visant à légaliser l’avortement suscite de vives tensions. Introduit au Parlement le 17 décembre dernier, le texte est actuellement bloqué, en grande partie en raison de l’opposition de certains chefs religieux.
Lors de son message de Noël, l’évêque de l’Église catholique de Makeni a exhorté les parlementaires à rejeter ce projet, qu’il juge dangereux pour les fondements moraux de ce pays conservateur.
Alors que ce projet de loi divise en Sierra Leone, les organisations de défense des droits de femmes, qui le soutiennent, mettent en avant des chiffres alarmants pour justifier son adoption.
Mais ce texte soulève également des questions sur son contenu et le manque de sensibilisation auprès du public, comme nous l'explique Solomon Sundu, militant des droits humains.
« Les organisations derrière ce projet de loi soulignent qu’en Sierra Leone, plus de 10 000 femmes meurent chaque année des suites de grossesses non sécurisées. Une statistique alarmante montre qu’il y a 1 000 femmes pour un seul gynécologue, une situation intenable
Alors que ce projet de loi divise en Sierra Leone, les organisations de défense des droits de femmes, qui le soutiennent, mettent en avant des chiffres alarmants pour justifier son adoption.
Mais ce texte soulève également des questions sur son contenu et le manque de sensibilisation auprès du public, comme nous l'explique Solomon Sundu, militant des droits humains.
« Les organisations derrière ce projet de loi soulignent qu’en Sierra Leone, plus de 10 000 femmes meurent chaque année des suites de grossesses non sécurisées. Une statistique alarmante montre qu’il y a 1 000 femmes pour un seul gynécologue, une situation intenable
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