Les marchands ambulants et tabliers de Dakar ont organisé une grande marche pacifique, ce vendredi 19 décembre 2025 à Keur Massar pour protester contre les opérations de déguerpissement. Le collectif pour la Défense des Intérêts des Marchands Ambulants du Sénégal (CDIMAS) réclame des solutions de recasement durables.
Des centaines de marchands ambulants et tabliers venus dans plusieurs quartiers de la capitale, se sont rassemblés ce vendredi au terrain Yékini à Keur Massar. Tous portaient des foulards rouges et brandissaient des pancartes portant des messages tels que : « Je suis Sénégalais » ; « Ramass bi dafa doy (stop aux rafles) » ; « Non à la dictature » ; « Démougnu fénne si rewmi lagniouye tokk, tekki si rewmi ichallah (nous n’allons nulle part, nous pouvons réussir dans le pays) », tout en scandant « liguey laniou beugue (nous voulons travailler) ».
Diarra Ndao, l’un des membres du collectif a pris la parole pour exposer leur doléance. Ainsi, le collectif demande aux autorités : « l’arrêt immédiat des déguerpissements accélérés ; l’ouverture de cadres de concertation et de négociation avec l’ensemble des organisations professionnelles du secteur » ainsi que « la recherche de solutions durables et consensuelles pour l’organisation de l’activité des marchands ambulants et tabliers, avant que la situation devienne irréversible ».
« Des milliers de famille sont dans une précarité »
Le collectif sollicite aussi une audience auprès du Président Bassirou Diomaye Faye pour lui « présenter un mémorandum bien détaillé pour la bonne marche du pays ». Par ailleurs, le CDIMAS exige que les 13 hectares que le gouvernement les avait promis pour leur recasement, soit mis à leur disposition dans les plus brefs délais.
Toutefois, ces acteurs de l’économie informelle alertent sur les conséquences des déguerpissements qui ont plongé « des milliers de famille dans une précarité » notamment : « la perte totale des revenus quotidiens ; la difficulté d’accès aux soins de santé ; l’impossibilité de subvenir régulièrement aux besoins alimentaires ; les entraves majeures à la prise en charge de l’éducation des enfants ; la déstabilisation générale des foyers et la fragilisation du tissu social ».
Dame Badiane, président du collectif, a mis en garde les autorités : « C’est la troisième fois qu’ils alertent le gouvernement, et que cette marche n’est qu’un plan B car le plan C, ils le dévoileront le moment venu ».
Encadrée par la gendarmerie avec deux fourgonnettes et deux véhicules, la marche s’est terminée vers 17 heures.
Des centaines de marchands ambulants et tabliers venus dans plusieurs quartiers de la capitale, se sont rassemblés ce vendredi au terrain Yékini à Keur Massar. Tous portaient des foulards rouges et brandissaient des pancartes portant des messages tels que : « Je suis Sénégalais » ; « Ramass bi dafa doy (stop aux rafles) » ; « Non à la dictature » ; « Démougnu fénne si rewmi lagniouye tokk, tekki si rewmi ichallah (nous n’allons nulle part, nous pouvons réussir dans le pays) », tout en scandant « liguey laniou beugue (nous voulons travailler) ».
Diarra Ndao, l’un des membres du collectif a pris la parole pour exposer leur doléance. Ainsi, le collectif demande aux autorités : « l’arrêt immédiat des déguerpissements accélérés ; l’ouverture de cadres de concertation et de négociation avec l’ensemble des organisations professionnelles du secteur » ainsi que « la recherche de solutions durables et consensuelles pour l’organisation de l’activité des marchands ambulants et tabliers, avant que la situation devienne irréversible ».
« Des milliers de famille sont dans une précarité »
Le collectif sollicite aussi une audience auprès du Président Bassirou Diomaye Faye pour lui « présenter un mémorandum bien détaillé pour la bonne marche du pays ». Par ailleurs, le CDIMAS exige que les 13 hectares que le gouvernement les avait promis pour leur recasement, soit mis à leur disposition dans les plus brefs délais.
Toutefois, ces acteurs de l’économie informelle alertent sur les conséquences des déguerpissements qui ont plongé « des milliers de famille dans une précarité » notamment : « la perte totale des revenus quotidiens ; la difficulté d’accès aux soins de santé ; l’impossibilité de subvenir régulièrement aux besoins alimentaires ; les entraves majeures à la prise en charge de l’éducation des enfants ; la déstabilisation générale des foyers et la fragilisation du tissu social ».
Dame Badiane, président du collectif, a mis en garde les autorités : « C’est la troisième fois qu’ils alertent le gouvernement, et que cette marche n’est qu’un plan B car le plan C, ils le dévoileront le moment venu ».
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