
C’est un combat de longue haleine dans une société à la fois patriarcale et traditionaliste, mais les progrès sont visibles. Au début des années 2000, les femmes représentaient seulement 8% des parlementaires. En 2012, elles étaient 14%. Aujourd’hui, 80 femmes siègent dans les deux chambres du Parlement, soit presque un quart des postes. Mais la barre des 30%, débattue depuis des années, n’a jamais été franchie.
Avec ce vote prometteur, les activistes espèrent briser le plafond de verre. Le texte a été approuvé à une large majorité, avec seulement sept voix contre, preuve d’un changement de mentalité, même s’il y a des mécontents.
Le député Abdirashid Duale a déclaré que son « droit avait été violé ». Selon lui, les électeurs peuvent choisir le candidat qu’ils veulent, peu importe son sexe. En effet, certains hommes ayant des ambitions politiques considèrent ce quota féminin comme un obstacle risquant de contrecarrer leurs projets.
Il faudra encore voir si ce texte est entériné, et jusqu’à quel point il est appliqué. Hodan Osman reste sur ses gardes. Chercheuse à l’Institut des études africaines, elle ne veut pas d’une mise en pratique symbolique. « Nous voulons des femmes au Parlement qui sachent lire et écrire, qui s’intéressent au futur des Somaliennes et qui puissent militer, notamment contre les violences sexuelles », dit-elle.
Avec ce vote prometteur, les activistes espèrent briser le plafond de verre. Le texte a été approuvé à une large majorité, avec seulement sept voix contre, preuve d’un changement de mentalité, même s’il y a des mécontents.
Le député Abdirashid Duale a déclaré que son « droit avait été violé ». Selon lui, les électeurs peuvent choisir le candidat qu’ils veulent, peu importe son sexe. En effet, certains hommes ayant des ambitions politiques considèrent ce quota féminin comme un obstacle risquant de contrecarrer leurs projets.
Il faudra encore voir si ce texte est entériné, et jusqu’à quel point il est appliqué. Hodan Osman reste sur ses gardes. Chercheuse à l’Institut des études africaines, elle ne veut pas d’une mise en pratique symbolique. « Nous voulons des femmes au Parlement qui sachent lire et écrire, qui s’intéressent au futur des Somaliennes et qui puissent militer, notamment contre les violences sexuelles », dit-elle.
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