Des monticules de déchets fumants s’étendent à perte de vue. Sur les collines qui entourent la déchetterie, on voit scintiller les toits en taule des habitations. Établie en 2008, cette décharge a un temps été bien gérée, fermée d’une barrière, avec un bulldozer pour compacter les détritus. Mais depuis les combats de 2013 et 2016, les travaux de maintenance sont à l’arrêt. Seuls les récupérateurs de déchets s’affairent là, tous les jours.
À l’arrière du camion d’une entreprise de recyclage, on pèse les énormes sacs remplis de bouteilles en plastique ramassées par les récupérateurs. « Je crois que certains ont eu le vaccin contre le choléra, mais pas moi, indique Angelina, 45 ans, qui vient tous les jours travailler ici depuis cinq ans, malgré les risques. Bien sûr, je voudrais le recevoir pour me protéger. Car cette maladie est vraiment grave. Et dans les ordures, vous pouvez l’attraper très facilement. C’est là qu’on attrape le choléra ! »
« Tous ici, nous cherchons de la nourriture dans les déchets, car nous souffrons et n’avons rien à manger »
Un peu partout sur cette étendue de déchets, des petits groupes de récupérateurs se protègent du soleil sous des abris de fortune. Des piments ramassés dans les détritus, étendus sur un bout de carton, sèchent au soleil près de la tente d’Anek, 30 ans, mère de sept enfants : « Tous ici, nous cherchons de la nourriture dans les déchets, car nous souffrons et n’avons rien à manger. »
Entre deux bouchées de pain ramassées dans les ordures, son amie Abuk, 27 ans, mère de cinq enfants, renchérit : « Si vous trouvez des oignons, de la farine, de la nourriture de la veille ou de l’avant-veille, vous les mangez. Ici, on ne pense pas aux maladies, car on a faim ! Si nous avions assez à manger, nous ne serions pas ici. » Abuk pense à tort que le choléra ne représente plus un danger, puisqu’elle a reçu le vaccin.
Joseph Morre, le représentant des jeunes de Jebel Timan, rappelle que l’épidémie de choléra reste une menace, même si 6 000 personnes ici ont été vaccinées : « La vaccination n’a été faite que pour les personnes présentes à ce moment-là. Mais nous avons des gens qui viennent de l’extérieur, des camps de bétail, des villages… Et tous ceux-là ne sont pas vaccinés. »
Un risque de propagation de l’épidémie existe donc du fait de la mobilité des Sud-Soudanais entre la capitale et les zones rurales. En outre, du fait du manque de vaccins contre le choléra, une seule dose au lieu de deux a été administrée.
À l’arrière du camion d’une entreprise de recyclage, on pèse les énormes sacs remplis de bouteilles en plastique ramassées par les récupérateurs. « Je crois que certains ont eu le vaccin contre le choléra, mais pas moi, indique Angelina, 45 ans, qui vient tous les jours travailler ici depuis cinq ans, malgré les risques. Bien sûr, je voudrais le recevoir pour me protéger. Car cette maladie est vraiment grave. Et dans les ordures, vous pouvez l’attraper très facilement. C’est là qu’on attrape le choléra ! »
« Tous ici, nous cherchons de la nourriture dans les déchets, car nous souffrons et n’avons rien à manger »
Un peu partout sur cette étendue de déchets, des petits groupes de récupérateurs se protègent du soleil sous des abris de fortune. Des piments ramassés dans les détritus, étendus sur un bout de carton, sèchent au soleil près de la tente d’Anek, 30 ans, mère de sept enfants : « Tous ici, nous cherchons de la nourriture dans les déchets, car nous souffrons et n’avons rien à manger. »
Entre deux bouchées de pain ramassées dans les ordures, son amie Abuk, 27 ans, mère de cinq enfants, renchérit : « Si vous trouvez des oignons, de la farine, de la nourriture de la veille ou de l’avant-veille, vous les mangez. Ici, on ne pense pas aux maladies, car on a faim ! Si nous avions assez à manger, nous ne serions pas ici. » Abuk pense à tort que le choléra ne représente plus un danger, puisqu’elle a reçu le vaccin.
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