Au Sénégal, les personnes déclarées positives au coronavirus sont très souvent victimes de stigmatisation. Interpellé sur la situation, Docteur Pape Moussa Thior, expert en Santé publique et ancien directeur du programme de lutte contre le paludisme, a indexé la stratégie du ministère de la Santé, qui, lui semble-t-il est à l’origine.
« Le chef de l’Etat et le ministre (de la Santé) ont pointé du doigt la stigmatisation. Mais pour régler un problème, il faut savoir d’où il vient. La stigmatisation vient de notre façon de communiquer. A 10H00, on fait un bulletin, on dit qu’il y a des cas communautaires et si ces derniers sont à Guédiawaye (banlieue), les gens sont complètement sur les nerfs », a-t-il dit.
« On va prendre le contact là-bas. On va lui faire une investigation, répertorier les contacts. On descend dans le quartier, en tenue d’équipement et de protection individuelle. Si vous ne travaillez pas dans le milieu médical, c’est la première fois que vous voyez des gens habiller comme ça. On le fait en plein jour. Dans un quartier populaire, tout le monde est là. La stigmatisation est partie de là », selon Dr Thior.
Toutefois, il a précisé que cette stratégie peut ne pas être volontaire. Mais c’est de là que part la stigmatisation. « Si on veut régler ce problème, il faut revoir cette façon de communiquer et de voir ce qu’on doit donner aux populations ».
Dans son adresse à la Nation le 11 mai, le président Macky Sall a invité tous les Sénégalais à éviter une telle injustice. « Cette stigmatisation n’est pas acceptable. Le Covid-19, je le rappelle, n’est pas de ces maladies dites honteuses. Au demeurant, nulle n’est à l’abri d’un virus aussi contagieux. Alors que chacun adopte une attitude digne et responsable vis-à-vis de son prochain », a-t-il déclaré.
« Le chef de l’Etat et le ministre (de la Santé) ont pointé du doigt la stigmatisation. Mais pour régler un problème, il faut savoir d’où il vient. La stigmatisation vient de notre façon de communiquer. A 10H00, on fait un bulletin, on dit qu’il y a des cas communautaires et si ces derniers sont à Guédiawaye (banlieue), les gens sont complètement sur les nerfs », a-t-il dit.
« On va prendre le contact là-bas. On va lui faire une investigation, répertorier les contacts. On descend dans le quartier, en tenue d’équipement et de protection individuelle. Si vous ne travaillez pas dans le milieu médical, c’est la première fois que vous voyez des gens habiller comme ça. On le fait en plein jour. Dans un quartier populaire, tout le monde est là. La stigmatisation est partie de là », selon Dr Thior.
Toutefois, il a précisé que cette stratégie peut ne pas être volontaire. Mais c’est de là que part la stigmatisation. « Si on veut régler ce problème, il faut revoir cette façon de communiquer et de voir ce qu’on doit donner aux populations ».
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