Le Comité d’initiative pour l’audit de la dette publique du Sénégal a organisé, ce samedi 20 décembre, une marche pour exiger toute la transparence sur l’origine, l’utilisation et la légalité de la dette publique contractée entre 2012 et 2024. Les manifestants réclament la mise en place d’un audit citoyen de la dette par le président de la République.
Pour les organisateurs, l’enjeu est énorme pour l’avenir du pays. « L’avenir du progrès économique et social du Sénégal dépend de la manière dont nous allons gérer la question de la dette », a déclaré Elimane Haby Kane, président du think tank Legs Africa. Il s’interroge notamment sur la capacité du pays à faire face à ses engagements financiers : « Comment le Sénégal peut-il payer plus de 750 milliards de FCFA d’ici mars, puis plus de 5900 milliards de FCFA en 2026 au titre du service de la dette, alors qu’il a simultanément besoin de près de 6000 milliards de FCFA d’investissements ? »
Selon lui, la dette actuelle n’est pas soutenable, malgré les assurances de certaines autorités. Il estime que la pression fiscale ne peut être une solution durable. « Augmenter les impôts et les taxes ne fera que fatiguer davantage des populations déjà confrontées à un sérieux problème de pouvoir d’achat », a-t-il soutenu, affirmant que le niveau d’endettement atteindrait 132 % du PIB.
Les manifestants dénoncent également ce qu’ils considèrent comme des pratiques de mauvaise gouvernance ayant conduit à cette situation. « Ce sont des choix politiques et des turpitudes qui ont plongé le pays dans cette impasse », a martelé M. Kane, ajoutant que les citoyens ne doivent plus rester passifs face à une dette que la Cour des comptes a qualifiée, pour partie, d’illégale.
Pour le Comité d’initiative, la question de la dette est avant tout une affaire citoyenne. Il appelle les Sénégalais à se mobiliser et à interpeller les autorités afin d’exiger un audit indépendant et participatif. Selon ses responsables, des experts sénégalais ont déjà proposé des pistes permettant de traiter cette dette jugée « odieuse », voire d’en contester le remboursement.
Pour les organisateurs, l’enjeu est énorme pour l’avenir du pays. « L’avenir du progrès économique et social du Sénégal dépend de la manière dont nous allons gérer la question de la dette », a déclaré Elimane Haby Kane, président du think tank Legs Africa. Il s’interroge notamment sur la capacité du pays à faire face à ses engagements financiers : « Comment le Sénégal peut-il payer plus de 750 milliards de FCFA d’ici mars, puis plus de 5900 milliards de FCFA en 2026 au titre du service de la dette, alors qu’il a simultanément besoin de près de 6000 milliards de FCFA d’investissements ? »
Selon lui, la dette actuelle n’est pas soutenable, malgré les assurances de certaines autorités. Il estime que la pression fiscale ne peut être une solution durable. « Augmenter les impôts et les taxes ne fera que fatiguer davantage des populations déjà confrontées à un sérieux problème de pouvoir d’achat », a-t-il soutenu, affirmant que le niveau d’endettement atteindrait 132 % du PIB.
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