La justice a choisi la prudence avant de se prononcer dans une affaire de fratricide jugée à Tambacounda. Alors que le verdict était attendu ce vendredi 19 décembre 2025, la chambre criminelle du Tribunal de grande instance a finalement ordonné une expertise psychiatrique concernant A. Ba, accusé d’avoir mortellement agressé son frère germain à coups de machette. L’information est rapportée par Le Soleil.
À travers cette décision, la juridiction cherche à déterminer si l’accusé jouissait pleinement de ses facultés mentales au moment des faits. À cet effet, une mission a été confiée au médecin-chef du centre psychiatrique de Tambacounda, qui dispose d’un délai de trente jours, à compter de la notification, pour remettre son rapport.
Les faits remontent au 10 mars 2025, dans la commune de Payar, département de Koumpentoum. Ce jour-là, les deux frères revenaient d’un village voisin où ils s’étaient rendus pour chercher de l’eau. Installés sur une charrette, le cadet conduisant le cheval, l’aîné, âgé de 21 ans, assis à l’arrière, aurait soudainement sorti une machette et porté trois coups violents à la tête de son frère. Grièvement blessée, la victime a succombé sur place.
Interpellé puis entendu par les gendarmes, A. Ba n’a fourni aucune explication cohérente à son geste, se limitant à évoquer « la volonté de Dieu ». À la barre, il a soutenu avoir agi sous l’emprise de l’alcool, affirmant qu’il s’agissait de sa première consommation.
La mère des deux jeunes hommes a déclaré n’avoir jamais constaté de conflit entre ses fils. Le beau-père, avec qui l’accusé vivait également, a décrit un comportement distant et instable, évoquant de fréquents déplacements inexpliqués et un manque d’implication dans les travaux champêtres.
Lors de l’audience, le procureur de la République a dressé un portrait sévère de l’accusé, le qualifiant de personne antisociale et estimant que la nature des blessures traduisait un acharnement manifeste. Il a requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de six mois d’emprisonnement pour détention illégale d’arme.
La défense, pour sa part, a plaidé en faveur d’un examen psychiatrique, estimant que l’état mental de son client au moment des faits restait incertain. Une requête suivie par la juridiction, qui a jugé nécessaire de lever toute ambiguïté avant de statuer définitivement.
À travers cette décision, la juridiction cherche à déterminer si l’accusé jouissait pleinement de ses facultés mentales au moment des faits. À cet effet, une mission a été confiée au médecin-chef du centre psychiatrique de Tambacounda, qui dispose d’un délai de trente jours, à compter de la notification, pour remettre son rapport.
Les faits remontent au 10 mars 2025, dans la commune de Payar, département de Koumpentoum. Ce jour-là, les deux frères revenaient d’un village voisin où ils s’étaient rendus pour chercher de l’eau. Installés sur une charrette, le cadet conduisant le cheval, l’aîné, âgé de 21 ans, assis à l’arrière, aurait soudainement sorti une machette et porté trois coups violents à la tête de son frère. Grièvement blessée, la victime a succombé sur place.
Interpellé puis entendu par les gendarmes, A. Ba n’a fourni aucune explication cohérente à son geste, se limitant à évoquer « la volonté de Dieu ». À la barre, il a soutenu avoir agi sous l’emprise de l’alcool, affirmant qu’il s’agissait de sa première consommation.
La mère des deux jeunes hommes a déclaré n’avoir jamais constaté de conflit entre ses fils. Le beau-père, avec qui l’accusé vivait également, a décrit un comportement distant et instable, évoquant de fréquents déplacements inexpliqués et un manque d’implication dans les travaux champêtres.
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