Du côté de l’opposition syrienne, difficile de négocier alors que les bombardements russes - se poursuivent et qu’une quinzaine de localités sont actuellement assiégées par l’armée du régime de Damas. Difficile aussi de s’asseoir à la table de négociation si l’ordre du jour ne mentionne pas clairement une transition en Syrie, avec le départ de Bachar el-Assad.
Sans des garanties politiques et humanitaires, l’opposition syrienne risquerait de perdre toute crédibilité en se rendant à Genève. Du côté du régime syrien et de ses alliés, les réticences portent sur la composition de la délégation adverse.
En effet, celle-ci comprend des groupes rebelles armés et Damas refuse de négocier avec certains de ces acteurs, à commencer par l’Armée de l’islam, groupe rebelle salafiste dont l’un des chefs, Mohammed Alloush, a même été nommé négociateur par la coordination de l’opposition.
Parallèlement, la Russie souhaite que d’autres groupes d’oppositions et notamment les Kurdes syriens soient représentés à Genève, une demande qui se heurte au refus de l’actuelle coalition d’opposants à Bachar el-Assad.
Source: Rfi.fr
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