Le président Mamadou Tandja vote, le 20 octobre 2009. (Photo : AFP)
Selon une source à Abuja, la suspension du Niger serait en accord avec la résolution du sommet tenu samedi dernier dans la capitale du Nigeria. Les chefs d’Etat de la sous-région avaient alors indiqué que si le président Mamadou Tandja organisait ces législatives malgré la demande de report, des sanctions pourraient être appliquées.
Concrètement, il s'agirait pour la CEDEAO d'interdire au Niger de participer aux sommets des chefs d'Etat et aux réunions ministérielles de l'organisation sous-régionale. D’autre part, la CEDEAO ne reconnaîtra pas les résultats de ces élections et les nouveaux députés ne siègeront pas au Parlement de la sous-région.
La CEDEAO a également promis de transférer le dossier à l'Union africaine qui a d'autres moyens de rétorsion à sa disposition : des interdictions de voyager pour les personnalités du pays et le gel des avoirs.
De son côté l'Union européenne avait elle aussi demandé, lundi, le report de ces élections législatives. Bruxelles avoue clairement son intention de prendre des sanctions telles que prévues par l'accord de Cotonou qui pourraient conduire à la suspension de la coopération avec Niamey. L'UE est le premier bailleur de fonds du Niger. Bref, en dépit de la crise guinéenne, la communauté internationale a décidé de bien signifier que le dossier nigérien n'était pas passé à la trappe.
Concrètement, il s'agirait pour la CEDEAO d'interdire au Niger de participer aux sommets des chefs d'Etat et aux réunions ministérielles de l'organisation sous-régionale. D’autre part, la CEDEAO ne reconnaîtra pas les résultats de ces élections et les nouveaux députés ne siègeront pas au Parlement de la sous-région.
La CEDEAO a également promis de transférer le dossier à l'Union africaine qui a d'autres moyens de rétorsion à sa disposition : des interdictions de voyager pour les personnalités du pays et le gel des avoirs.
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