Le 3 avril dernier, en pleine campagne électorale, le défunt président Idriss Deby Itno surprend l’assistance à Bongor, dans le sud du pays, en annonçant qu’il se réconcilie avec un adversaire qu’il a emprisonné pendant plus de six ans. Il s’agit de l’ancien chef rebelle, Abdelkader Mahamat alias Baba Laddé, un Peul tchadien qui a fait ses armes au sein de la rébellion entre le Tchad et la Centrafrique. Il annonce qu’il renonce à la lutte armée contre le pouvoir en place. Idriss Deby Itno est tué au combat quelques jours après et Baba Laddé disparaît des radars.
Il y a quelques jours, il est reçu en audience par le fils du défunt président Mahamat Idriss Déby – désigné président de la République après la mort de son père - et sera ensuite nommé patron des services de renseignement, ce jeudi 14 octobre.
De l’avis de nombreux observateurs, la nomination de cet ancien rebelle qui a surtout opéré en Centrafrique traduit la volonté de Ndjamena de reprendre la main dans le dossier centrafricain, surtout que Baba Laddé est un acteur majeur dans le conflit en République centrafricaine pendant ces dix dernières années.
Il y a quelques jours, il est reçu en audience par le fils du défunt président Mahamat Idriss Déby – désigné président de la République après la mort de son père - et sera ensuite nommé patron des services de renseignement, ce jeudi 14 octobre.
De l’avis de nombreux observateurs, la nomination de cet ancien rebelle qui a surtout opéré en Centrafrique traduit la volonté de Ndjamena de reprendre la main dans le dossier centrafricain, surtout que Baba Laddé est un acteur majeur dans le conflit en République centrafricaine pendant ces dix dernières années.
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