Parmi les plus virulents critiques de tels propos figure le parti Mouvement patriotique qui a dénoncé, dans la nuit de dimanche à lundi 4 juillet, une immixtion inacceptable de la part des États-Unis, ce qui lui a valu, à son tour, les critiques de l'opposition.
Ainsi, au MPS, le parti du défunt président Idriss Deby Itno, on ne décolère pas. Car ce dernier a choisi la fête américaine de l’indépendance pour également critiquer le fond du message de Washington : la diplomate américaine ayant rappelé la promesse du Conseil militaire de transition (CMT) qu’aucun de ses membres ne fera acte de candidature aux élections post-transition.
Or, pour le MPS, c’est une question qui sera tranchée lors du dialogue national inclusif, prévient son porte-parole, Jean-Bernard Padaré : « Je pense que les choses sont claires. Qu’on laisse le peuple tchadien qui s’apprête à aller à ce dialogue-là, discuter et décider des sujets d’intérêt national. Nous ne pouvons pas dignement accepter que des sujets d’intérêt national soient évoqués à l’occasion de la fête de l’indépendance d’un pays ami, à moins que le Tchad soit encore sous tutelle… »
Dans l’opposition, on dit ne pas être surpris de voir le MPS « rouler » pour la junte militaire, dirigée par le fils de l’ancien président Idriss Deby.
Max Kemkoye, président du parti d’opposition UDP, rappelle qu’il s’agit d’un pouvoir issu d’un coup d’État et estime que la diplomate américaine était bien dans son rôle : « Il ne s’agit absolument pas de parler d’ingérence dans les affaires intérieures d’un État. C’était un rappel au CMT vis-à-vis de leurs promesses par devant les parterres des ambassadeurs. Aujourd’hui, la démocratie fait partie des valeurs universellement défendues et, par voie de conséquence, la chargée d’Affaires est dans son rôle ». Max Kemkoye conclut que « le CMT doit être neutre, avant de tirer sa révérence, après les prochaines élections ».
Ainsi, au MPS, le parti du défunt président Idriss Deby Itno, on ne décolère pas. Car ce dernier a choisi la fête américaine de l’indépendance pour également critiquer le fond du message de Washington : la diplomate américaine ayant rappelé la promesse du Conseil militaire de transition (CMT) qu’aucun de ses membres ne fera acte de candidature aux élections post-transition.
Or, pour le MPS, c’est une question qui sera tranchée lors du dialogue national inclusif, prévient son porte-parole, Jean-Bernard Padaré : « Je pense que les choses sont claires. Qu’on laisse le peuple tchadien qui s’apprête à aller à ce dialogue-là, discuter et décider des sujets d’intérêt national. Nous ne pouvons pas dignement accepter que des sujets d’intérêt national soient évoqués à l’occasion de la fête de l’indépendance d’un pays ami, à moins que le Tchad soit encore sous tutelle… »
Dans l’opposition, on dit ne pas être surpris de voir le MPS « rouler » pour la junte militaire, dirigée par le fils de l’ancien président Idriss Deby.
Max Kemkoye, président du parti d’opposition UDP, rappelle qu’il s’agit d’un pouvoir issu d’un coup d’État et estime que la diplomate américaine était bien dans son rôle : « Il ne s’agit absolument pas de parler d’ingérence dans les affaires intérieures d’un État. C’était un rappel au CMT vis-à-vis de leurs promesses par devant les parterres des ambassadeurs. Aujourd’hui, la démocratie fait partie des valeurs universellement défendues et, par voie de conséquence, la chargée d’Affaires est dans son rôle ». Max Kemkoye conclut que « le CMT doit être neutre, avant de tirer sa révérence, après les prochaines élections ».
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