Officiellement, les quatre représentants de l'Union pour la République au pouvoir ont remis leur démission vendredi matin. Pour d'autres, ils ont été démissionnés par leur parti pour « manquement grave » ou « défaut de rendre compte ». Une source proche du parti affirme que c'est un réaménagement interne voulu par le parti pour marquer un nouveau développement à la Céni.
De quel développement est-il question 24 heures après la lettre des représentants du Cap 2015 se désolidarisant du chronogramme qui fixe la date du scrutin présidentiel au 21 avril prochain ? Selon un observateur, la démission de ces quatre personnes ne devrait pas empêcher le fonctionnement normal de la Céni. Le parti qu'ils représentent a la possibilité de pourvoir à leur remplacement et dans ce cas les remplaçants prêtent directement serment devant la Cour constitutionnelle, comme le prévoit l'article 15 alinéa 1er du code électoral. Des noms de nouvelles personnalités circulent déjà sous les manteaux pour siéger à la Céni au titre de l'Union pour la République, il ne leur reste que la cérémonie de passation.
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison