La première adjointe au maire de Kafountine, D. Sambou, le cerveau présumé, M. Sagna, ainsi que leurs complices, S. Diabang, A. Preira, P. Sagna et A. Diatta et un ressortissant burkinabè, ont été présentés au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor. Ils sont poursuivis pour les délits de « faux et usage de faux, association de malfaiteurs et obtention indue de documents d’identité ».
Tout est parti d’un simple contrôle de routine, effectué au poste frontalier de Kidira. Selon "L'Observateur", effet, M. Sawadogo, un citoyen burkinabè, a été interpellé en possession de deux identités, l’une, authentique, de son pays d’origine et l’autre, sénégalaise, soupçonnée d'être frauduleuse. Transféré à l’antenne régionale de la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLT) de Ziguinchor, l'homme est passé aux aveux.
Pour faciliter ses activités professionnelles et échapper aux taxes locales imposées aux étrangers, M. Sawadogo s’était fabriqué une vie sénégalaise. Sous le nom d’emprunt de « M. Sadio », il s’était fait attribuer des parents adoptifs fictifs et un acte de naissance en bonne et due forme.
L'enquête de police a rapidement révélé que ce document (l'extrait n°338 de l’année 1983) n'était pas une simple erreur isolée. Il avait été inséré frauduleusement dans les registres par le responsable de l'état civil, M. Sagna, avant d'être signé sans sourciller par la première adjointe au maire, D. Sambou.
L’investigation a mis à nu une véritable organisation structurée au cœur de l'administration municipale de Kafountine. Le mode opératoire était rudimentaire mais efficace. les agents recevaient les informations des demandeurs par message ou sur de simples bouts de papier, puis les recopiaient manuellement dans les registres officiels.
« Les registres exploités, allant de 1977 à 2005, présentent des inscriptions illégales, des surcharges et des documents totalement fictifs », confie une source proche du dossier.
Face à la gravité des faits, les enquêteurs ont placé huit registres sous scellés (1977, 1983, 1989, 1990, 2005, 2014 et 2016).
Lors de leurs auditions, les mis en cause ont reconnu partiellement les faits tout en tentant de minimiser leur responsabilité. Si la première adjointe a plaidé la négligence, avouant n'avoir procédé à aucune vérification préalable par « habitude », les agents municipaux ont été plus explicites. Ils ont admis avoir monnayé ces faux actes d'état civil en invoquant la précarité de leurs revenus pour justifier l'appât du gain.
Tout est parti d’un simple contrôle de routine, effectué au poste frontalier de Kidira. Selon "L'Observateur", effet, M. Sawadogo, un citoyen burkinabè, a été interpellé en possession de deux identités, l’une, authentique, de son pays d’origine et l’autre, sénégalaise, soupçonnée d'être frauduleuse. Transféré à l’antenne régionale de la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLT) de Ziguinchor, l'homme est passé aux aveux.
Pour faciliter ses activités professionnelles et échapper aux taxes locales imposées aux étrangers, M. Sawadogo s’était fabriqué une vie sénégalaise. Sous le nom d’emprunt de « M. Sadio », il s’était fait attribuer des parents adoptifs fictifs et un acte de naissance en bonne et due forme.
L'enquête de police a rapidement révélé que ce document (l'extrait n°338 de l’année 1983) n'était pas une simple erreur isolée. Il avait été inséré frauduleusement dans les registres par le responsable de l'état civil, M. Sagna, avant d'être signé sans sourciller par la première adjointe au maire, D. Sambou.
L’investigation a mis à nu une véritable organisation structurée au cœur de l'administration municipale de Kafountine. Le mode opératoire était rudimentaire mais efficace. les agents recevaient les informations des demandeurs par message ou sur de simples bouts de papier, puis les recopiaient manuellement dans les registres officiels.
« Les registres exploités, allant de 1977 à 2005, présentent des inscriptions illégales, des surcharges et des documents totalement fictifs », confie une source proche du dossier.
Face à la gravité des faits, les enquêteurs ont placé huit registres sous scellés (1977, 1983, 1989, 1990, 2005, 2014 et 2016).
Lors de leurs auditions, les mis en cause ont reconnu partiellement les faits tout en tentant de minimiser leur responsabilité. Si la première adjointe a plaidé la négligence, avouant n'avoir procédé à aucune vérification préalable par « habitude », les agents municipaux ont été plus explicites. Ils ont admis avoir monnayé ces faux actes d'état civil en invoquant la précarité de leurs revenus pour justifier l'appât du gain.
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