Le procureur de la République, Olivier Nzahou, avait annoncé à l’opinion que François Wu était le cerveau ayant planifié la disparition des 353 containers chargés de kevazingo, ce bois précieux et rare vendu à prix d’or en Asie.
Me Tony Serge Minko Mi-Ndong a pour sa part tenté de démontrer devant la presse que son client avait été jeté en pâture par la justice gabonaise : « Monsieur François Wu n’a jamais été convoqué. Or vous avez dans la Constitution, dans tous les textes que "nulle partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée". C’est ce qui est grave dans cette affaire. »
Me Minko Mi-Ndong a aussi dénoncé la procédure judiciaire actuelle. Pour le défenseur, le dossier est quasiment vide. Il n’y a pas les procès-verbaux de saisie ni de scellés desdits containers dont il ignore à qui la justice avait confié le gardiennage : « C’est une procédure en l’état qui est véritablement nulle. Je parle de vice rédhibitoire. Que la justice gabonaise nous suive là-dedans. »
Lorsque le scandale a éclaté, l’homme d’affaires chinois ne se trouvait pas au Gabon, affirme son avocat, précisant que François Wu veut revenir dans le pays pourvu qu’un procès équitable lui soit garanti.
Me Tony Serge Minko Mi-Ndong a pour sa part tenté de démontrer devant la presse que son client avait été jeté en pâture par la justice gabonaise : « Monsieur François Wu n’a jamais été convoqué. Or vous avez dans la Constitution, dans tous les textes que "nulle partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée". C’est ce qui est grave dans cette affaire. »
Me Minko Mi-Ndong a aussi dénoncé la procédure judiciaire actuelle. Pour le défenseur, le dossier est quasiment vide. Il n’y a pas les procès-verbaux de saisie ni de scellés desdits containers dont il ignore à qui la justice avait confié le gardiennage : « C’est une procédure en l’état qui est véritablement nulle. Je parle de vice rédhibitoire. Que la justice gabonaise nous suive là-dedans. »
Lorsque le scandale a éclaté, l’homme d’affaires chinois ne se trouvait pas au Gabon, affirme son avocat, précisant que François Wu veut revenir dans le pays pourvu qu’un procès équitable lui soit garanti.
Autres articles
-
Mali : plus de 110 civils enlevés par des "djihadistes" présumés
-
Après le naufrage meurtrier d'une baleinière, la Centrafrique fait son deuil
-
Éthiopie: des exactions entre Tigréens et Amharas au Nord forcent de milliers de civils à l’exil
-
Inondations au Kenya : au moins 35 morts et plus de 100 000 déplacés
-
Bénin: les enlèvements, en hausse, répondent à une stratégie précise des groupes terroristes