Dix ans de prison. A l’entendre, cette peine semble lourde, mais au vu des faits, Abdou Faye semble, pour certains avoir bénéficié de la clémence du tribunal. En effet, Abdou Faye a violé sa propre fille ainée. Acte qui a conduit cette dernière à porter son enfant. Et le pire dans cette affaire, c’est qu’elle n’est même pas majeure.
Revenant sur les faits, Kh. F. a déclaré, hier, au Tribunal des flagrants délits de Dakar : «J’ai été victime de viol à plusieurs reprises et mon bourreau, c’est mon père. Depuis que je suis née, j’habite avec mes parents et nous occupons tous une même chambre. J’ai trois petits frères et on se couche par terre durant la nuit laissant ainsi le lit à nos parents».
Avec des sanglots insupportables, elle continue son récit : «Un jour, mon père est descendu du lit pour venir me rejoindre en bas. Il m’a surpris en plein sommeil et m’a muselée. Ensuite, il m’a déshabillée avant de me pénétrer».
Kh. F, affirmant que sa mère était au courant, soutient avoir été sauvée par sa tante : «Au lendemain de ce premier assaut, j’en ai parlé à ma mère qui m’a suggérée de ne pas en parler. Après quelques jours, mon père a recommencé son acte comme si j’étais sa femme. Ne pouvant plus supporter le fait d’entretenir des rapports sexuels avec mon père, j’en ai parlé à ma tante. C’est cette dernière qui m’a conduite à l’hôpital où on m’a signifiée que je suis enceinte. J’ai par la suite, décidé d’avorter avant de porter plainte contre mon père. Mais malgré tout, je lui pardonne».
Mais le Tribunal ne l’a pas suivi dans ce pardon accordé à un tel père. En effet, il a suivi plutôt le procureur, qui dans son réquisitoire, avait réclamé une peine de dix ans ferme.
Revenant sur les faits, Kh. F. a déclaré, hier, au Tribunal des flagrants délits de Dakar : «J’ai été victime de viol à plusieurs reprises et mon bourreau, c’est mon père. Depuis que je suis née, j’habite avec mes parents et nous occupons tous une même chambre. J’ai trois petits frères et on se couche par terre durant la nuit laissant ainsi le lit à nos parents».
Avec des sanglots insupportables, elle continue son récit : «Un jour, mon père est descendu du lit pour venir me rejoindre en bas. Il m’a surpris en plein sommeil et m’a muselée. Ensuite, il m’a déshabillée avant de me pénétrer».
Kh. F, affirmant que sa mère était au courant, soutient avoir été sauvée par sa tante : «Au lendemain de ce premier assaut, j’en ai parlé à ma mère qui m’a suggérée de ne pas en parler. Après quelques jours, mon père a recommencé son acte comme si j’étais sa femme. Ne pouvant plus supporter le fait d’entretenir des rapports sexuels avec mon père, j’en ai parlé à ma tante. C’est cette dernière qui m’a conduite à l’hôpital où on m’a signifiée que je suis enceinte. J’ai par la suite, décidé d’avorter avant de porter plainte contre mon père. Mais malgré tout, je lui pardonne».
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