Le dirigeant du parti Ennahda Rached Ghannouchi, le 22 février 2013 à Tunis. AFP PHOTO / FETHI BELAID
L'annonce a été faite ce mercredi matin par le patron du parti islamiste Rached Ghannouchi sur la radio privée Kalima. Ennahda renonce à briguer les ministères de la Justice, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense qui, il faut le préciser, était déjà aux mains d'un indépendant.
Mais cette fois, c'est dit clairement : ces quatre ministères reviendront à un technocrate, notamment l'Intérieur, ministère qui organisera les futures élections.
C'est une décision de taille, car c'était une demande de la plupart des partis politiques. Et notamment des deux alliés d'Ennahda jusque-là, le CPR et Ettakatol. Le porte-parole d'Ettakatol reste cependant prudent : « Ça ne signifie pas qu'un compromis a été trouvé », dit Mohamed Bennour. Car reste à s'accorder sur un nom consensuel pour ces quatre postes.
Vers un gouvernement mixte
Ce qui est sûr, c'est qu'on s'achemine vers un gouvernement mixte, composé de technocrates et d'hommes politiques. Plusieurs partis pourraient faire leur entrée dans le futur gouvernement, selon Rached Ghannouchi : le mouvement Wafa, formé de dissidents du CPR, le bloc parlementaire Liberté et dignité, à tendance islamiste, et l'Alliance démocratique. Ce qui signifierait la fin de la troïka qui a gouverné le pays ces derniers mois.
Le Premier ministre désigné Ali Larayedh a jusqu'au 8 mars pour présenter son gouvernement. Ce sera fait d'ici la fin de la semaine, espère le patron du parti islamiste.
Source: RFI
Mais cette fois, c'est dit clairement : ces quatre ministères reviendront à un technocrate, notamment l'Intérieur, ministère qui organisera les futures élections.
C'est une décision de taille, car c'était une demande de la plupart des partis politiques. Et notamment des deux alliés d'Ennahda jusque-là, le CPR et Ettakatol. Le porte-parole d'Ettakatol reste cependant prudent : « Ça ne signifie pas qu'un compromis a été trouvé », dit Mohamed Bennour. Car reste à s'accorder sur un nom consensuel pour ces quatre postes.
Vers un gouvernement mixte
Ce qui est sûr, c'est qu'on s'achemine vers un gouvernement mixte, composé de technocrates et d'hommes politiques. Plusieurs partis pourraient faire leur entrée dans le futur gouvernement, selon Rached Ghannouchi : le mouvement Wafa, formé de dissidents du CPR, le bloc parlementaire Liberté et dignité, à tendance islamiste, et l'Alliance démocratique. Ce qui signifierait la fin de la troïka qui a gouverné le pays ces derniers mois.
Le Premier ministre désigné Ali Larayedh a jusqu'au 8 mars pour présenter son gouvernement. Ce sera fait d'ici la fin de la semaine, espère le patron du parti islamiste.
Source: RFI
Autres articles
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


