Saïf Eddine Erais, l’un des leaders d’Ansar al-Charia, lors d’une conférence de presse à Tunis, le jeudi 16 mai. REUTERS/Zoubeir Souissi
La brigade anti-terroriste a lancé une importante opération de ratissage dans la banlieue ouest de Tunis, en début de semaine. Elle a permis l'arrestation, lundi 9 septembre, de deux dirigeants de la branche militaire d'Ansar al-Charia selon le ministère de l'Intérieur, qui précise que deux autres membres de la mouvance jihadiste, qualifiés de dangereux, ont eux été tués dans un important échange de tirs.
Fin août, le gouvernement tunisien a qualifié Ansar al-Charia de groupe « terroriste », assurant que l'organisation est liée à al-Qaïda. Il l'accuse d'être derrière l'assassinat des deux opposants, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Des tentatives d'attaques de prison déjouées
Plusieurs membres présumés du mouvement ont été présentés comme des suspects clefs, tandis qu'Ansar al-Charia a longtemps répété que la Tunisie était une terre de prédication, et non de djihad, et assure n'avoir aucun lien avec des groupes à l'étranger.
Ansar al-Charia a été cité, lundi, par le directeur général des prisons, Habib Sbouï, qui expliquait à l'AFP que l'organisation appelle à faire libérer ses partisans détenus. Un exemple des menaces terroristes qui pèsent sur les établissements pénitentiaires. Plusieurs tentatives d'attaques auraient déjà été déjouées.
Source : Rfi.fr
Fin août, le gouvernement tunisien a qualifié Ansar al-Charia de groupe « terroriste », assurant que l'organisation est liée à al-Qaïda. Il l'accuse d'être derrière l'assassinat des deux opposants, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Des tentatives d'attaques de prison déjouées
Plusieurs membres présumés du mouvement ont été présentés comme des suspects clefs, tandis qu'Ansar al-Charia a longtemps répété que la Tunisie était une terre de prédication, et non de djihad, et assure n'avoir aucun lien avec des groupes à l'étranger.
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Source : Rfi.fr
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