Lundi 29 avril, les autorités ont mené dans l'agglomération de Sfax une opération visant officiellement à lutter contre l’immigration illégale et les trafiquants de migrants. Une intervention qui s’est déroulée alors que les tensions allaient crescendo dans la région, depuis plusieurs semaines.
Blindés, hommes cagoulés et armés dont certains descendent du toit en rappel, sous les applaudissements des riverains, les autorités tunisiennes ont voulu marquer les esprits.
Quelques accrochages, une vingtaine d’arrestations et un immeuble repris aux migrants… Un succès, pour les autorités tunisiennes. Dans l’édifice ciblé, vivaient des dizaines de migrants subsahariens en attente, pour la plupart, d’une traversée clandestine vers l’Europe.
C’est la dernière opération de délogement des forces de sécurité tunisiennes. Ces dernières opèrent aussi dans les campements spontanés qui se sont formés dans la périphérie de la ville de Sfax, plaque tournante des départs.
Les déportations vers les régions désertiques et les pays limitrophes - qui avaient scandalisé l’été dernier - se poursuivent également.
Dépassées par le phénomène de l’immigration irrégulière, les autorités tunisiennes peuvent difficilement compter sur l’aide de l’Organisation internationale pour les migrations supposée organiser des retours dits volontaires dans les pays de départ mais qui se heurte au manque de coopération de certains pays africains peu pressés, semble-t-il, de voir leurs ressortissants revenir au pays.
Une situation qui ne peut pas durer, martèle le président tunisien.
Quelques heures après cette opération, Kaïs Saïed a reçu son ministre de l’Intérieur au Palais de Carthage pour le féliciter de l’intervention qui a eu lieu, selon un communiqué, à la demande même du chef de l’État.
Blindés, hommes cagoulés et armés dont certains descendent du toit en rappel, sous les applaudissements des riverains, les autorités tunisiennes ont voulu marquer les esprits.
Quelques accrochages, une vingtaine d’arrestations et un immeuble repris aux migrants… Un succès, pour les autorités tunisiennes. Dans l’édifice ciblé, vivaient des dizaines de migrants subsahariens en attente, pour la plupart, d’une traversée clandestine vers l’Europe.
C’est la dernière opération de délogement des forces de sécurité tunisiennes. Ces dernières opèrent aussi dans les campements spontanés qui se sont formés dans la périphérie de la ville de Sfax, plaque tournante des départs.
Les déportations vers les régions désertiques et les pays limitrophes - qui avaient scandalisé l’été dernier - se poursuivent également.
Dépassées par le phénomène de l’immigration irrégulière, les autorités tunisiennes peuvent difficilement compter sur l’aide de l’Organisation internationale pour les migrations supposée organiser des retours dits volontaires dans les pays de départ mais qui se heurte au manque de coopération de certains pays africains peu pressés, semble-t-il, de voir leurs ressortissants revenir au pays.
Une situation qui ne peut pas durer, martèle le président tunisien.
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