En appelant, dimanche 15 juillet, Youssef Chahed à quitter ses fonctions pour sortir de la crise économique qui perdure en Tunisie, le président tunisien a fini par rejoindre la position de son fils, Hafedh Caïd Essebsi, chef de file du parti au pouvoir, Nidaa Tounes, dont est aussi issu le Premier ministre.
Hafedh Essebsi mais aussi la principale centrale syndicale UGTT réclament, depuis des mois, le départ du chef de gouvernement.
Youssef Chahed accuse, quant à lui, le fils du président de détruire le parti Nidaa Tounes. Selon lui, la crise au sein de ce parti affecte les institutions de l'Etat.
Cette situation tendue a poussé Mehdi Ben Gharbia, ministre des Droits de l'homme, à démissionner samedi 14 juillet. Il entend ainsi, selon ses déclarations, dénoncer « les appels persistants au départ » du Premier ministre. Il déplore que les discussions ne portent « que sur le changement de gouvernement » alors qu'on devrait discuter des réformes.
De son côté, le parti islamiste Ennahda, membre de la coalition au pouvoir, refuse de limoger le chef du gouvernement ou encore de procéder à un profond remaniement ministériel. Il accepte, en revanche, l'idée d'un nouveau programme économique.
Durant la réunion de Carthage, rien n'a été démêlé, chaque parti étant resté campé sur sa position.
Cependant, l'étau se resserre visiblement autour du Premier ministre. Plusieurs partis de gauche considèrent que Youssef Chahed n'a plus que deux solutions pour sortir de la crise actuelle. Soit il démissionne, soit il se soumet au Parlement pour un vote de confiance, selon la Constitution.
Depuis la chute de Ben Ali, neuf gouvernements se sont succédé en Tunisie. Aucun d’eux n'est parvenu à résoudre durablement les problèmes économiques du pays.
Hafedh Essebsi mais aussi la principale centrale syndicale UGTT réclament, depuis des mois, le départ du chef de gouvernement.
Youssef Chahed accuse, quant à lui, le fils du président de détruire le parti Nidaa Tounes. Selon lui, la crise au sein de ce parti affecte les institutions de l'Etat.
Cette situation tendue a poussé Mehdi Ben Gharbia, ministre des Droits de l'homme, à démissionner samedi 14 juillet. Il entend ainsi, selon ses déclarations, dénoncer « les appels persistants au départ » du Premier ministre. Il déplore que les discussions ne portent « que sur le changement de gouvernement » alors qu'on devrait discuter des réformes.
De son côté, le parti islamiste Ennahda, membre de la coalition au pouvoir, refuse de limoger le chef du gouvernement ou encore de procéder à un profond remaniement ministériel. Il accepte, en revanche, l'idée d'un nouveau programme économique.
Durant la réunion de Carthage, rien n'a été démêlé, chaque parti étant resté campé sur sa position.
Cependant, l'étau se resserre visiblement autour du Premier ministre. Plusieurs partis de gauche considèrent que Youssef Chahed n'a plus que deux solutions pour sortir de la crise actuelle. Soit il démissionne, soit il se soumet au Parlement pour un vote de confiance, selon la Constitution.
Depuis la chute de Ben Ali, neuf gouvernements se sont succédé en Tunisie. Aucun d’eux n'est parvenu à résoudre durablement les problèmes économiques du pays.
Autres articles
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison