La Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL) a dénoncé les conditions de vie et de travail sur le campus et a menacé de lancer un mouvement social si des mesures concrètes ne sont pas prises. Les plaignants ont dénoncé hier mardi, face à la presse, une « surpopulation importante », avec plus de « 24 000 étudiants » pour seulement « 6 350 lits », et des chambres initialement prévues pour 6 personnes qui en accueillent désormais 10.
Selon les étudiants, l'administration a dû transformer des espaces comme les « salles d'études, les salles de télévision et même des lieux de culte en dortoirs d'urgence pour faire face à l'afflux de nouveaux étudiants ».
« Le constat est sans appel. Avec plus de 24 000 étudiants pour seulement 6 350 lits officiellement recensés, l'Université Gaston Berger de Saint-Louis vit une crise du logement sans précédent. Pire, plus de 5 000 nouveaux étudiants y ont été orientés cette année, multipliant encore les besoins en lits dans une université déjà saturée. La situation sociale de l'UGB ne cesse de se détériorer », a affirmé Amadou Bâ, porte-parole de la CESL.
La colère des étudiants est d'autant plus vive qu'elle s'inscrit dans une longue série d’engagements non respectés. « Depuis des années, les autorités nous font des promesses sans lendemains. Une rencontre tenue le 27 mai dernier à la Primature avait pourtant laissé espérer une amélioration, avec des engagements fermes concernant la livraison de nouveaux chantiers, notamment la plateforme du village O et le chapiteau du restaurant n°2. Mais aujourd'hui, aucun de ces engagements n'a été respecté », a déploré Amadou Bâ.
Face à cette crise multiforme, qui touche aussi bien le logement que la « connectivité et la sécurité sur le campus », la CESL présente des revendications claires notamment, « la construction immédiate d'un nouveau village de 800 lits et l'accélération significative de tous les chantiers en cours ». « Nous n'exigeons même pas les conditions optimales de travail », a souligné
La CESL a affirmé avoir fait, jusqu'à présent, preuve de retenue. « Dans le souci de préserver le calendrier universitaire, nous avons décidé de ne pas entamer un mouvement d’humeur. Si les autorités continuent de se taire, nous n'hésiterons pas à aller au front », a prévenu le porte-parole.
Les étudiants entendent ainsi rompre avec les années de « patience et de responsabilité » qui, selon eux, n'ont conduit qu'à une aggravation continue de leurs conditions d'étude et de vie.
Selon les étudiants, l'administration a dû transformer des espaces comme les « salles d'études, les salles de télévision et même des lieux de culte en dortoirs d'urgence pour faire face à l'afflux de nouveaux étudiants ».
« Le constat est sans appel. Avec plus de 24 000 étudiants pour seulement 6 350 lits officiellement recensés, l'Université Gaston Berger de Saint-Louis vit une crise du logement sans précédent. Pire, plus de 5 000 nouveaux étudiants y ont été orientés cette année, multipliant encore les besoins en lits dans une université déjà saturée. La situation sociale de l'UGB ne cesse de se détériorer », a affirmé Amadou Bâ, porte-parole de la CESL.
La colère des étudiants est d'autant plus vive qu'elle s'inscrit dans une longue série d’engagements non respectés. « Depuis des années, les autorités nous font des promesses sans lendemains. Une rencontre tenue le 27 mai dernier à la Primature avait pourtant laissé espérer une amélioration, avec des engagements fermes concernant la livraison de nouveaux chantiers, notamment la plateforme du village O et le chapiteau du restaurant n°2. Mais aujourd'hui, aucun de ces engagements n'a été respecté », a déploré Amadou Bâ.
Face à cette crise multiforme, qui touche aussi bien le logement que la « connectivité et la sécurité sur le campus », la CESL présente des revendications claires notamment, « la construction immédiate d'un nouveau village de 800 lits et l'accélération significative de tous les chantiers en cours ». « Nous n'exigeons même pas les conditions optimales de travail », a souligné
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