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Ucad : Les étudiants orientés dans le privé défient les forces de l’ordre

Les membres de la coordination des étudiants orientés dans les instituts privés (CEOP) ont fait face aux forces de l’ordre à l’Ucad ce mercredi pour exiger du gouvernement le payement de la dette qu’il doit aux instituts privés afin qu’ils puissent poursuivent leur études.



Ucad : Les étudiants orientés dans le privé défient les forces de l’ordre
C’était chaud ce mercredi à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). En effet, la coordination des étudiants orientés dans les instituts privés (CEOP) a fait face aux forces de l’ordre pour manifester leur mécontentement envers le gouvernement. Et pour cause, ces étudiants ont été priés de quitter lesdits établissement car, le gouvernement ne s'est pas acquitté de sa dette envers eux. 

«Cela fait maintenant deux semaines que nous n’avons pas fait cours, nous en avons marre de trainer dans les rues. C’est ça la raison de notre grève », a fait savoir Faty Dieng Diagne, porte-parole du jour de la CEOP.

 Ces étudiants menacent le gouvernement de poursuivre la grève à moins que les autorités ne remplissent leurs engagements envers ces écoles : «Nous ne cesserons les grèves que lorsque l’Etat payera la dette qu’il doit aux instituts privés. Nous sommes prêts et nous sommes engagés dans cette lutte parce que nous devons passer les examens de fin d’année».

La porte-parole de marteler : «Malgré la marche pacifique qu’on a organisée à la Place de l’Obélisque et les promesses du ministre lors de notre audience avec lui, notre situation n’a pas évolué. Nous sommes fatigués et nous voulons étudier comme tout le monde. C’est le gouvernement qui nous avait orientés dans le privé, qu’il paye sa dette sinon, nous sommes prêts à tout ».  

Sékou Mineté, lui se soucie de ses examens de juillet : «Nous devons nous présenter au BTS au mois de juillet alors que nous ne faisons pas cours. Le gouvernement est en train de jouer avec notre avenir. Il se préoccupe plus de la politique que de nous. C’est plus de 40. 000 étudiants qui vivent la même situation que nous, mais l’Etat fait la sourde oreille puisque eux, leurs enfants sont à l’étranger dans de bonnes universités ».     

Assane Walo Gueye (Stagiaire)

Mercredi 28 Février 2018 - 16:22


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