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Un an après la loi sur le plastique, les «Verts» plaident la prise d’un décret d’application

​La loi sur le plastique est entrée en vigueur au Sénégal le 20 avril 2020. Un an après, le péril plastique est toujours d’actualité dans notre pays. L’utilisation du plastique constitue un problème de santé publique car elle détruit l’environnement. Forte de ce constat, l’association «case verte» membre de la fondation «voix libre» part en croisade contre les déchets plastiques. Son directeur, Kalfa Fourou Bâ a plaidé lundi à Mbour la prise d’un décret d’application pour que la loi soit appliquée « enfin »dans toute sa rigueur.



Un an après la loi sur le plastique, les «Verts» plaident la prise d’un décret d’application
 « Les déchets plastiques tuent les personnes avant de tuer l’environnement. Beaucoup de ces déchets produisent des toxiques cancérigènes. Vous allez à la plage d’à côté, si vous voyez 10kg de déchets plastiques, sachez qu’il y a plus d’une tonne de déchets dans la mer » a soutenu Kalfa Fourou Bâ, directeur de la « Case verte » membre de l’association environnementale « Voix libre ».

Lors de la cérémonie de remise de diplômes à 20 récipiendaires formés sur les techniques de fabrication de sachets en Kraft, le président de l’association a rappelé au Président de la République la nécessité de faire appliquer la loi sur l’interdiction des sachets en plastique qui va faire ce 20 avril un an, sans pour autant qu’ un décret d’application ne soit pris en ce sens.

Aujourd’hui, vu les dégâts causés par les sachets en plastique, il urge de prendre des mesures constate-t-il. «Nous sommes à Mbour, si vous partez à la plage, vous constatez que là où il y a 1 kg de déchets plastiques, il y a au moins une tonne qui se trouve dans la mer. Ces déchets ont des conséquences néfastes pour l’homme. D’abord pour sa nourriture car ils entraînent la raréfaction de la ressource en mer mais sur la terre en détériorant les sols. Tout cela a des conséquences directes sur l’homme et sur son existence, d’où la nécessité de résoudre ce fléau » a indiqué Kalfa Fourou Bâ au correspondant du journal Le Témoin dans la Petite côte.

A Mbour, avec l’évolution démographique, les dépotoirs d’ordure constituent un sérieux problème avec les charrettes d’âne qui les collectent et les déversent dans la lagune de Mballing. Ces actes causés par les charrettes entraînent des inondations dans certaines zones dont le ruissellement est rendu difficile à cause des tas d’ordures qui obstruent le passage des eaux.

Pour Kalfa Fourou Bâ, ces sachets plastiques sont encore plus dangereux pour les animaux lorsqu’ils les consomment. C’est pourquoi les 20 personnes ciblées qui ont été formées et qui sont des porteurs de voix dont des Badienou Gox, vont être accompagnées pour former d’autres personnes. Ces récipiendaires ont reçu leur diplôme de formation sur le recyclage et les techniques de fabrication de sachets en Kraft.

Au-delà de la formation, l’association s’est spécialisée dans le reboisement et la sensibilisation, en collaboration avec le Service départemental des Eaux, Forêts et Chasse et la Fondation Heinrich Böll, rapporte le journal.


Mercredi 21 Avril 2021 - 11:36


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