La une du quotidien La República résume le sentiment qui prédomine dans toute la presse uruguayenne après l'annonce de la sanction de la FIFA à l'encontre de Luis Suárez. L'attaquant a écopé de neuf matchs et quatre mois de suspension pour avoir mordu le défenseur italien Giorgio Chiellini le 24 juin. Le journal de Montevideo affiche le buteur de la Celeste à genoux, les bras en croix, surmonté du titre : « Les Anglais et les Italiens ont crucifié Suarez » Comme la grande majorité des médias du pays, le journal accuse les deux derniers adversaires de l'équipe uruguayenne d'avoir fait pression sur la FIFA pour qu'elle prononce «la sanction la plus dure de l'histoire de la Coupe du monde ».
Dans un dossier consacré à celui qui oscille entre le statut de martyr et de héros national, le journal rapporte les propos du secrétaire général de la Fédération uruguayenne de football, Alejandro Balbi. «Il y a eu une conspiration anglo-italienne contre Luis Suárez et il ne fait aucun doute que la sanction est due à l'élimination de l'Italie.» Le quotidien uruguayen El País estime lui aussi que ce sont les médias britanniques et italiens qui «ont tiré sur Suárez», et que «ce sont eux qui ont rendu le verdict et non la FIFA». Pour le journal, l'attaquant star de l'équipe a été victime d'une campagne dans des médias étrangers «remplis d'une rancœur démentielle et d'une spéculation détestable, dont l'unique but était l'élimination de Suárez». Le quotidien estime par ailleurs que beaucoup d'autres actes violents n'ont pas été sanctionnés et se demande : «Le pays du joueur commettant l'infraction n'aurait-elle pas son importance ?»
Dans un dossier consacré à celui qui oscille entre le statut de martyr et de héros national, le journal rapporte les propos du secrétaire général de la Fédération uruguayenne de football, Alejandro Balbi. «Il y a eu une conspiration anglo-italienne contre Luis Suárez et il ne fait aucun doute que la sanction est due à l'élimination de l'Italie.» Le quotidien uruguayen El País estime lui aussi que ce sont les médias britanniques et italiens qui «ont tiré sur Suárez», et que «ce sont eux qui ont rendu le verdict et non la FIFA». Pour le journal, l'attaquant star de l'équipe a été victime d'une campagne dans des médias étrangers «remplis d'une rancœur démentielle et d'une spéculation détestable, dont l'unique but était l'élimination de Suárez». Le quotidien estime par ailleurs que beaucoup d'autres actes violents n'ont pas été sanctionnés et se demande : «Le pays du joueur commettant l'infraction n'aurait-elle pas son importance ?»




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