« Je suis désolée, maman. Mon parcours à l’étranger n’a pas été un succès. Je t’aime. Je meurs car je ne peux plus respirer. »
Ces derniers mots sont ceux de Pham Thi Tra My, jeune femme de 26 ans qui rêvait de faire sa vie en Angleterre. Au Vietnam, la tragédie avait fait la Une de tous les médias.
Pourtant deux ans après, la situation ne s’est pas améliorée, loin de là, les réseaux mafieux sont toujours actifs et les volontaires au départ plus nombreux que jamais, comme nous l’explique Michael Brosowski de l’ONG Blue Dragon à Hanoi : « La demande est toujours là. Beaucoup de gens considèrent que ce qui s’est passé est horrible, certes, mais qu’il s’agit d’un accident unique qui ne devrait pas se répéter. Ils pensent qu’essayer d’aller jusqu’au Royaume-Uni en vaut toujours le prix. Et c’est ce que leur disent les trafiquants : il y a plein d’emplois, vous gagnerez beaucoup d’argent et vous pourrez ainsi aider financièrement vos familles. »
Depuis 2019, les autorités vietnamiennes ont certes accru leur répression contre les réseaux de passeurs mais semblent quelque peu démunies face à l’ampleur du phénomène, ajoute Michael Brosowski : « Il y a eu des arrestations et des mafieux, des trafiquants ont bien été arrêtés et jugés mais pour les autorités vietnamiennes, il s’agit d’un défi quelque peu insoluble : elles ne peuvent pas stopper les gens, les empêcher de partir légalement du pays. Les gens ont des passeports, des visas : c’est difficile d’identifier leur projet avant qu’ils ne soient partis du Vietnam. »
On estime que chaque année, près de 18 000 Vietnamiens paient des trafiquants pour se rendre en Europe, certains déboursant jusqu’à 40 000 euros.
Ces derniers mots sont ceux de Pham Thi Tra My, jeune femme de 26 ans qui rêvait de faire sa vie en Angleterre. Au Vietnam, la tragédie avait fait la Une de tous les médias.
Pourtant deux ans après, la situation ne s’est pas améliorée, loin de là, les réseaux mafieux sont toujours actifs et les volontaires au départ plus nombreux que jamais, comme nous l’explique Michael Brosowski de l’ONG Blue Dragon à Hanoi : « La demande est toujours là. Beaucoup de gens considèrent que ce qui s’est passé est horrible, certes, mais qu’il s’agit d’un accident unique qui ne devrait pas se répéter. Ils pensent qu’essayer d’aller jusqu’au Royaume-Uni en vaut toujours le prix. Et c’est ce que leur disent les trafiquants : il y a plein d’emplois, vous gagnerez beaucoup d’argent et vous pourrez ainsi aider financièrement vos familles. »
Depuis 2019, les autorités vietnamiennes ont certes accru leur répression contre les réseaux de passeurs mais semblent quelque peu démunies face à l’ampleur du phénomène, ajoute Michael Brosowski : « Il y a eu des arrestations et des mafieux, des trafiquants ont bien été arrêtés et jugés mais pour les autorités vietnamiennes, il s’agit d’un défi quelque peu insoluble : elles ne peuvent pas stopper les gens, les empêcher de partir légalement du pays. Les gens ont des passeports, des visas : c’est difficile d’identifier leur projet avant qu’ils ne soient partis du Vietnam. »
On estime que chaque année, près de 18 000 Vietnamiens paient des trafiquants pour se rendre en Europe, certains déboursant jusqu’à 40 000 euros.
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