La rencontre avec la presse de ce vendredi est le dernier acte d'une tournée que le Centre gambien (Center victim), pour les victimes de violation des droits humains mène depuis quelques jours au Sénégal. Une tournée qui a pour but d’échanger et sensibiliser les autorités, la société civile nationale et internationale sur la nécessité et l’importance de s'intéresser à ce qui se passe en Gambie.
Depuis, la fin de la « dictature », de Yahya Jammeh qui a duré 22 ans, les victimes des violations de droits attendent en vain des actes forts pour leur rendre justice.
La rencontre avec les acteurs sénégalais est d'une grande importance pour les mandataires dudit Centre, car en plus d'être un peuple frère sur lequel il faut compter, la collaboration du Sénégal dans ce dossier est essentielle au vu de l'expérience et l'expertise de ses acteurs.
« Les violations de droits de l'homme commis par le régime de Yaya Jammeh doivent intéresser tous les démocrates et il est important de connaître la position du Sénégal par rapport à la question et c'est dans cette logique que la délégation demande aux familles des victimes de rejoindre ce combat pour la conquête des droits des victimes », affirme Baba Hydara membre conseil d’administration du centre des victimes.
À l’en croire, les victimes sont nombreuses et vivent dans des conditions préoccupantes qui accentuent leur vulnérabilité. À titre d'exemple, il cite les victimes de violences sexuelles psychologiquement atteintes.
Pour confirmer les propos de Baba Hydara, Sadikh Niass, le secrétaire Général de la Raddho (Rencontre Africaine pour La Défense des Droits de l’Homme) insiste aussi sur la gravité des faits qui se sont passés en Gambie sous le règne de « terreur de Yaya Jammeh ».
« Il y a des victimes de viol, des personnes qui ont été exécutées de manière arbitraire et extra-judiciaire. Elles sont nombreuses les victimes en Gambie. Beaucoup de citoyens sud-africains de même que des Sénégalais ont été exécutés dans une forêt et enterrés sur place en Casamance dans un puits », martèle M. Niass.
Selon les informations fournies par Center victim, trois Sénégalais dénommés Mamadou Korka Diallo, Ismaiila Lakhoune et Pape Diouf ont été lâchement tués par les « junglers », ils assuraient la garde rapprochée du président et patrouillaient à la frontière avec la Casamance au Sénégal pour empêcher les intrusions de rebelles.
Au total, plus de 1400 victimes ont été identifiées par la commission Justice et Réconciliation. « Depuis deux ans, la commission de vérité et de réconciliation en Gambie mène une enquête. La commission est en train de déposer ses conclusions auprès du gouvernement de Adama Barro, actuel président de la Gambie », explique Chérif Kijéra, le président du conseil d’administration du Centre des victimes.
« Le Sénégal doit s’intéresser sur ce qui se passe en Gambie, car nous sommes concernés, en tant que victimes. Des ressortissants de notre pays ont été exécutés et on n’a toujours pas leurs corps », soutient Sadikh Niass. « C’est derrière cette association que nous pouvons nous cacher pour lutter contre les injustices que le président Yaya Jammeh a commises afin d’informer les familles des victimes », poursuit-il.
Il y a deux semaines, une visite a été réalisée par le collectif pour aller en Casamance pour voir la fosse commune, mais ils n’ont pas pu y accéder. Par conséquent, il sollicite la collaboration de l’Etat du Sénégal pour y accéder et exhumer les personnes enterrées là-bas.
En 2005, lorsque 56 migrants ouest-africains sont arrêtés sur une plage gambienne, ils sont pris pour des mercenaires. Ghanéens, Nigérians, Togolais, Sénégalais, Ivoiriens sont arrêtés le 22 juillet, jour anniversaire du coup d'État de 1994.
Depuis, la fin de la « dictature », de Yahya Jammeh qui a duré 22 ans, les victimes des violations de droits attendent en vain des actes forts pour leur rendre justice.
La rencontre avec les acteurs sénégalais est d'une grande importance pour les mandataires dudit Centre, car en plus d'être un peuple frère sur lequel il faut compter, la collaboration du Sénégal dans ce dossier est essentielle au vu de l'expérience et l'expertise de ses acteurs.
« Les violations de droits de l'homme commis par le régime de Yaya Jammeh doivent intéresser tous les démocrates et il est important de connaître la position du Sénégal par rapport à la question et c'est dans cette logique que la délégation demande aux familles des victimes de rejoindre ce combat pour la conquête des droits des victimes », affirme Baba Hydara membre conseil d’administration du centre des victimes.
À l’en croire, les victimes sont nombreuses et vivent dans des conditions préoccupantes qui accentuent leur vulnérabilité. À titre d'exemple, il cite les victimes de violences sexuelles psychologiquement atteintes.
Pour confirmer les propos de Baba Hydara, Sadikh Niass, le secrétaire Général de la Raddho (Rencontre Africaine pour La Défense des Droits de l’Homme) insiste aussi sur la gravité des faits qui se sont passés en Gambie sous le règne de « terreur de Yaya Jammeh ».
« Il y a des victimes de viol, des personnes qui ont été exécutées de manière arbitraire et extra-judiciaire. Elles sont nombreuses les victimes en Gambie. Beaucoup de citoyens sud-africains de même que des Sénégalais ont été exécutés dans une forêt et enterrés sur place en Casamance dans un puits », martèle M. Niass.
Selon les informations fournies par Center victim, trois Sénégalais dénommés Mamadou Korka Diallo, Ismaiila Lakhoune et Pape Diouf ont été lâchement tués par les « junglers », ils assuraient la garde rapprochée du président et patrouillaient à la frontière avec la Casamance au Sénégal pour empêcher les intrusions de rebelles.
Au total, plus de 1400 victimes ont été identifiées par la commission Justice et Réconciliation. « Depuis deux ans, la commission de vérité et de réconciliation en Gambie mène une enquête. La commission est en train de déposer ses conclusions auprès du gouvernement de Adama Barro, actuel président de la Gambie », explique Chérif Kijéra, le président du conseil d’administration du Centre des victimes.
« Le Sénégal doit s’intéresser sur ce qui se passe en Gambie, car nous sommes concernés, en tant que victimes. Des ressortissants de notre pays ont été exécutés et on n’a toujours pas leurs corps », soutient Sadikh Niass. « C’est derrière cette association que nous pouvons nous cacher pour lutter contre les injustices que le président Yaya Jammeh a commises afin d’informer les familles des victimes », poursuit-il.
Il y a deux semaines, une visite a été réalisée par le collectif pour aller en Casamance pour voir la fosse commune, mais ils n’ont pas pu y accéder. Par conséquent, il sollicite la collaboration de l’Etat du Sénégal pour y accéder et exhumer les personnes enterrées là-bas.
En 2005, lorsque 56 migrants ouest-africains sont arrêtés sur une plage gambienne, ils sont pris pour des mercenaires. Ghanéens, Nigérians, Togolais, Sénégalais, Ivoiriens sont arrêtés le 22 juillet, jour anniversaire du coup d'État de 1994.
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