Beaucoup d’entrepreneurs, comme Boubacar Djiba qui travaille dans l’IA et les industries culturelles, ont tissé avec des liens durables avec les États-Unis. « Les États-Unis, ça fait partie des pays dont nous, en tant que start-up, qu'on doit visiter. Ça nous permet aussi de tâter le terrain, de rencontrer des "business angels" ou bien des investisseurs. Ça va vraiment freiner un tout petit peu cet élan ».
De son côté, Moussa Thiam est doctorant en médecine à Dakar. Il revient tout juste de plusieurs mois passés à Chicago et prévoit d’y poursuivre des études en santé publique et épidémiologie. Pour lui, si le Sénégal venait à figurer sur une liste noire, ce serait l’anéantissement de plusieurs années d’efforts. « En fait, ce serait un frein et ce serait encore un problème de repartir à zéro. Parce qu'on a vraiment travaillé pour l'obtention du visa. On a essayé de trouver un partenariat avec l'Université Northwestern de Chicago ».
Une menace qui fragilise des années d’efforts
Il a entendu parler de cette menace et ne comprend pas. « Tout ça nous interpelle un peu. On se dit, quelle peut être la raison de cette restriction ? Parce que, au niveau du Sénégal qui est réputé pour être un pays de paix, un pays de stabilité, on n'a jamais entendu un problème ou bien des assassinats ou des attentats ou qui sont entraînés par nos compatriotes sénégalais ».
Selon les informations du Washington Post et de Reuters, l’administration américaine estime que 36 pays concernés souffrent de problèmes de « documents d’identité fiables », de trop de « fraude dans l'administration », ou encore de dépassements de durée des visas de leurs citoyens.
Les pays ont jusqu’à mercredi 18 juin pour fournir un plan d’action initial. De son côté, le Département d'État fixe un ultimatum de 60 jours aux nations concernées pour se conformer à de nouvelles exigences, sous peine d'une interdiction totale ou partielle d'entrée sur le territoire américain.
De son côté, Moussa Thiam est doctorant en médecine à Dakar. Il revient tout juste de plusieurs mois passés à Chicago et prévoit d’y poursuivre des études en santé publique et épidémiologie. Pour lui, si le Sénégal venait à figurer sur une liste noire, ce serait l’anéantissement de plusieurs années d’efforts. « En fait, ce serait un frein et ce serait encore un problème de repartir à zéro. Parce qu'on a vraiment travaillé pour l'obtention du visa. On a essayé de trouver un partenariat avec l'Université Northwestern de Chicago ».
Une menace qui fragilise des années d’efforts
Il a entendu parler de cette menace et ne comprend pas. « Tout ça nous interpelle un peu. On se dit, quelle peut être la raison de cette restriction ? Parce que, au niveau du Sénégal qui est réputé pour être un pays de paix, un pays de stabilité, on n'a jamais entendu un problème ou bien des assassinats ou des attentats ou qui sont entraînés par nos compatriotes sénégalais ».
Selon les informations du Washington Post et de Reuters, l’administration américaine estime que 36 pays concernés souffrent de problèmes de « documents d’identité fiables », de trop de « fraude dans l'administration », ou encore de dépassements de durée des visas de leurs citoyens.
Les pays ont jusqu’à mercredi 18 juin pour fournir un plan d’action initial. De son côté, le Département d'État fixe un ultimatum de 60 jours aux nations concernées pour se conformer à de nouvelles exigences, sous peine d'une interdiction totale ou partielle d'entrée sur le territoire américain.
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