C’est une marée déferlante qui a submergé ce dimanche les quartiers de Linguère. En effet, avec près de 216 millimètres, les pluies de ce week-end sont entrées dans les annales de l’histoire de ce département à la porte du désert. Et, une telle situation étant impensable, la ville ne dispose pas de canalisations pouvant drainer une telle quantité d’eau. Ce qui a conduit à l’envahissement par les eaux, des deux cimetières de la ville, de la caserne des sapeurs-pompiers, ainsi que l’écroulement de plusieurs maisons. Du bétail a aussi été emporté les eaux.
Plus à l’est du Sénégal, c’est le même spectacle de désolation qui s’offre aux yeux des secouristes de la Croix-Rouge et des autorités venues aider les populations de Kayène à sortir des eaux. Dans cette commune du département de Koumpentoum, les fortes pluies ont causé l’effondrement du seul pont le reliant à son chef-lieu départemental, l’isolant complètement.
Certains sinistrés sont actuellement logés dans des écoles, tandis que d’autres sont hébergés par des parents et autres bonnes volontés.
Au Sud du Sénégal, à Ziguinchor, le paysage est moins désolant après l’accalmie notée durant le week-end. Mais les habitants des quartiers de Goumel, Santhiaba… sont toujours traumatisés par les eaux qui ont inondé leurs maisons le week-end dernier.
Les riverains qui indexent les deux stations-services récemment construites soutiennent que ce sont ces bâtisses qui empêchent l’eau de ruisseler vers les canaux d’évacuation. Car, avant leur érection en ces lieux, il n’y a jamais eu d’inondations, a expliqué une ancienne sénatrice qui habite les environs.
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