«L’annonce d’un décès fait toujours mal surtout quand il s’agit de son propre fils. C’est dur, très dur. Mon fils allait boucler, en novembre prochain, ses 18 mois dans cette école. Et pourtant, à maintes reprises, il me disait que le maître coranique le frappait mais je ne croyais pas que ces mauvais traitements pourraient un jour débaucher sur sa mort. Les parents n’ont accès à cet école que le dimanche. C’est pourquoi, c’est un peu difficile de savoir ce qui s’y passe exactement. D’ailleurs, grande fut ma surprise lorsqu’on m’a appelé pour m’informer du décès de Dame. Ce n’est pas son meurtrier qui m’a joint mais un autre. Au téléphone, la voix m’a dit de manière crue : « Ton fils n’est plus, il est mort des suites d’une bastonnade que lui a infligée le maître coranique ». J’ai aussitôt cessé toute activité pour rallier Yeumbeul (banlieue de Dakar). A mon arrivée, on m’a répété la même chose.
Cela m’a fait très mal…Quand j’ai essayé de savoir les raisons qui lui ont valu cette correction, on m’a dit que Dame dormait au lieu de venir participer au cours. C’est sur son lit que le maître l’a trouvé. C’est là qu’il a commencé à le frapper et il s’en est suivi ce que tout le monde sait… », réagit dans les colonnes de « l’Observateur », Cheikh Niane, le père du talibé Dame.
Cela m’a fait très mal…Quand j’ai essayé de savoir les raisons qui lui ont valu cette correction, on m’a dit que Dame dormait au lieu de venir participer au cours. C’est sur son lit que le maître l’a trouvé. C’est là qu’il a commencé à le frapper et il s’en est suivi ce que tout le monde sait… », réagit dans les colonnes de « l’Observateur », Cheikh Niane, le père du talibé Dame.
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