Selon les premiers témoignages, ce samedi, des assaillants ont d’abord lancé des roquettes en direction du camp militaire de Soumpi, situé au nord de la ville, dans la région de Tombouctou.
Ensuite, les mêmes assaillants ont fait usage d’armes automatiques tout en avançant vers le camp où se trouvent gendarmes, garde nationale et autres éléments des forces armées maliennes. Il semble que les forces maliennes aient été surprises par cette attaque qualifiée de « complexe » par une source militaire étrangère.
Dans le camp, ce fut le branle-bas, selon d’autres témoins. D’après le recoupement, au moins dix militaires maliens ont été tués et dix-sept autres blessés.
Au moins cinq des blessés sont arrivés, à la mi-journée, dans la localité de Niafunke, située à 45 kilomètres à l’ouest de Soumpi.
L’attaque n’est pas encore revendiquée mais pour l’armée malienne, il n’y a aucun doute. Ce sont « des terroristes » qui sont les auteurs. « Terroristes », c’est la terminologie officielle pour appeler ceux qui se considèrent comme des jihadistes.
Il y a environ trois mois, ils avaient posé des mines, dans la même localité, peu avant l’arrivée sur place du Premier ministre malien.
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