Dans la région Somali, la majorité gouvernementale se rend aux urnes sans concurrence. Le puissant Front national de libération de l'Ogaden, l'ONLF, a décidé de boycotter le scrutin, se désolant d'arrestations de ses candidats, d'actes d'intimidations ou de manipulation des opérations électorales par les partisans du pouvoir.
Le parti de la Prospérité du Premier ministre Abiy Ahmed devrait donc remporter les 47 derniers sièges de députés fédéraux non encore pourvus, ainsi que les 108 sièges de députés régionaux. Sur cette base, le chef du gouvernement devrait pouvoir procéder à un remaniement ministériel, dès la semaine prochaine.
Il ne restera plus que 36 sièges de député fédéral à pourvoir dans l'Oromiya et dans l'Amhara. Dans le Tigré, en guerre et incontrôlé par Addis-Abeba, aucune élection n'est prévue.
Dans le sud-ouest du pays, un autre type de scrutin a eu lieu en parallèle : les 900 000 habitants de l'ancien royaume de Kaffa s'exprimaient dans un référendum pour ou contre la séparation hors de la région des Nations, nationalités et peuples du Sud, comme les Sidamas l'ont fait l'année dernière. La victoire du « oui » créerait ainsi un onzième État de la Fédération éthiopienne, un État isolé et pauvre, mais fidèle au Premier ministre, et soucieux d'attirer des investissements fédéraux
Les résultats officiels de ces scrutins ne devraient pas être connus avant le 10 octobre. D'ores et déjà, le parti de la Prospérité du Premier ministre contrôle 410 des 436 sièges du Parlement fédéral.
Le parti de la Prospérité du Premier ministre Abiy Ahmed devrait donc remporter les 47 derniers sièges de députés fédéraux non encore pourvus, ainsi que les 108 sièges de députés régionaux. Sur cette base, le chef du gouvernement devrait pouvoir procéder à un remaniement ministériel, dès la semaine prochaine.
Il ne restera plus que 36 sièges de député fédéral à pourvoir dans l'Oromiya et dans l'Amhara. Dans le Tigré, en guerre et incontrôlé par Addis-Abeba, aucune élection n'est prévue.
Dans le sud-ouest du pays, un autre type de scrutin a eu lieu en parallèle : les 900 000 habitants de l'ancien royaume de Kaffa s'exprimaient dans un référendum pour ou contre la séparation hors de la région des Nations, nationalités et peuples du Sud, comme les Sidamas l'ont fait l'année dernière. La victoire du « oui » créerait ainsi un onzième État de la Fédération éthiopienne, un État isolé et pauvre, mais fidèle au Premier ministre, et soucieux d'attirer des investissements fédéraux
Les résultats officiels de ces scrutins ne devraient pas être connus avant le 10 octobre. D'ores et déjà, le parti de la Prospérité du Premier ministre contrôle 410 des 436 sièges du Parlement fédéral.
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